Alex Boulton est professeur en anglais et didactique des langues à l’Université de Lorraine, et directeur du laboratoire Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF – UMR 7118 : CNRS & Université de Lorraine). Il enseigne principalement dans la première UFR Lansad (langues pour spécialistes d’autres disciplines) en France et dans d’autres départements avec des cours de langue anglaise, de linguistique générale, de didactique, de linguistique de corpus et de méthodologie de la recherche, et encadre des mémoires et des thèses dans les domaines de ses intérêts de recherche. Ceux-ci concernent au plan large le lexique, la didactique des langues, l’exploitation des TIC ; et plus précisément l’apport des corpus (data-driven learning) pour l’enseignement/apprentissage des langues. Il a de nombreuses publications dans ces domaines et fait partie de comités de différentes associations dont l’AFLA (vice-président), TaLC et EUROCALL ; et de revues dont ReCALL (éditeur), Alsic, ASp, CALL-EJ, Eurocall Review, IJCALLT, JALT-CALL Journal, Language Learning & Technology, et Al-Lisaniyyat.
Marie Potapushkina-Delfosse est maître de conférences en didactique des langues à l’INSPE de l’Université de Rouen. Sa recherche porte sur l’enseignement/apprentissage énactif des langues à l’école avec un intérêt particulier pour des médiations artistiques : théâtrale, picturale, dansée. En mettant régulièrement en œuvre des dispositifs didactiques expérimentaux qui relient les arts et les langues, auprès d’un public de scolaires, elle explore le rôle du corps mouvant, du geste globalement corporel et manuel ainsi que des émotions dans les processus d’appropriation langagière.
Pauline Beaupoil-Hourdel est linguiste, maître de conférences à Sorbonne Université, INSPE de l’académie de Paris, CeLiSo EA 7332. Son travail porte sur l’acquisition de la négation et des postures multimodales d’opposition dans les interactions adultes-enfants en milieu naturel et spontané. Formatrice à l’Institut National Supérieur du Professorat et l’Éducation de l’académie de Paris, elle s’intéresse également à la didactique des langues étrangères et aux processus d’apprentissage des langues dans le premier degré. Elle est porteuse du projet de recherche IMAAJEE (Interaction et Multimodalité pour l’Apprentissage de l’Anglais par les Jeunes Enfants à l’Ecole) financé par le GIS RREEFOR-INSPE qui s’appuie sur des données filmées d’interactions polyadiques en classe de maternelle. Dans le cadre de ses recherches, Pauline Beaupoil-Hourdel a développé une méthode de codage pour l’analyse multimodale des interactions adultes-enfants en associant approches quantitative et qualitative.
Justine Paris est maître de conférences en linguistique anglaise et didactique des langues à l’Université de Paris. Ses recherches portent sur le langage figuré en acquisition du langage L1/L2 ainsi que sur l’hybridation et la personnalisation des parcours dans le domaine l’apprentissage des langues. Elle s’intéresse ainsi à la transformation des pratiques pédagogiques via le numérique et à l’usage des TICE en classe de langue qui permettent des modalités d’apprentissage sur mesure. Elle porte également un grand intérêt à l’autonomisation de l’étudiant et aux interactions entre le Centre de Ressource en Langues (CRL) et la classe de langue, et par là même à la prise en compte des pratiques informelles pour le travail de classe.
Stéphane Soulaine est agrégé d’anglais et docteur en sciences du langage – didactique des langues. Il est actuellement Maître de Conférences à l’Université de Montpellier – Inspe, responsable des formations en didactique des langues, auprès des étudiants futurs enseignants des 1er et 2nd degrés. Ses recherches portent sur l’approche corporelle de l’enseignement de l’anglais qui associe les domaines de la linguistique (phonologie), la théorie du mouvement et les pratiques artistiques. L’ensemble des travaux s’inscrivent dans le paradigme des savoirs incorporés. Les recherches actuelles sont orientées vers la production orale des élèves, la transposition didactique chez les enseignants en formation, ainsi que les processus d’interaction dans les actes de langage en langue étrangère.