Retour sur speed searching 2023

Retour sur … le Speed searching de décembre 2023 :
entretien scientifique éclair avec des doctorant·e·s

 

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L’événement

Date : 7 décembre 2023 | 14h30 > 16h30
Lieu : Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
 
Organisation : ATILF

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En quoi ça consiste ?

Une doctorante, deux doctorants et une enseignante-chercheure avaient 10′ pour présenter leurs sujets de thèse ou de recherche à leur public. Quand la cloche sonnait, il fallait changer de candidat·e.

Une séquence durait 40′.
Les participant·e·s rencontraient 4 intervenants à tour de rôle.
Les intervenant·e·s avaient 10′ (6′ de présentation + 4′ de questions/réponses) : ça tournait toutes les 10′.
Chaque groupe était constitué de 6 personnes maxi par intervenant·e.

 

Les intervenant·e·s présent·e·s et leur ressenti

Vincent-Thomas Barrouillet : Lapsus révélateur !

600.000 personnes souffrent de schizophrénie en France. Je participe au projet ODiM, qui vise à prévenir le trouble à travers l’étude du discours pathologique du sujet schizophrène. Il contient des “ruptures”, sortes de “lapsus” dans la structure du langage, “révélateurs” précoces de la pathologie. Un système automatisé de détection des ruptures permettrait in fine une aide informatisée au diagnostic anticipé pour mieux vivre la pathologie, voire même stopper son apparition.

Je garde un très bon souvenir du speed searching organisé par le service communication de l’ATILF, laboratoire où je suis doctorant en sciences du langage. Ça a été un grand moment de médiation scientifique et de convivialité, dans une ambiance cosy favorisant l’échange. J’ai particulièrement apprécié l’investissement des étudiants L2 en sciences du langage venu grossir les rangs des auditeurs. Les étudiants se sont montrés très intéressés, et même passionnés pour certains avec lesquels j’ai joué les prolongations jusqu’après la fermeture des portes ! Ce genre d’évènement est à refaire à coup sûr !

 

Francesco Caprioli : La syntaxe allemande, c’est un jeu d’enfant !

Et si je vous disais que la syntaxe allemande se pense comme des boites qu’on remplit, qu’elle est comme des briques de construction colorées ? Venez imbriquer des phrases et vous verrez ! Ici, vous apprendrez la façon dont les phrases sont construites en allemand et vous découvrirez même des constructions non-canoniques, telles que l’occupation du Nachfeld « après-dernière position » avec des constituants sans verbe, ce qui est le sujet de sa thèse. Tout cela en vous amusant.
En bref, vous comprendrez que la syntaxe allemande est en fait… un jeu d’enfant !

Ce speed searching a revêtu une grande importance scientifique pour moi. Il m’a offert l’opportunité de partager ce que j’étudie pendant ma thèse avec un public plus étendu, qui a suivi mon atelier avec un vif intérêt. J’appréhendais que, mon sujet étant moins familier à la majorité des participants, l’atelier puisse s’avérer difficile à suivre. Cependant, les retours que j’ai reçus ont été souvent comparables à ceux que je pourrais m’attendre à une conférence scientifique sur ce thème. De surcroît, l’organisation d’un événement de cette acabit s’est avérée selon moi fondamentale : tout cela souligne l’importance de se rappeler que la recherche ne progresse pas en restant confinée dans une bibliothèque ou un laboratoire de recherche, mais qu’elle nécessite constamment de l’interaction, des réactions et de la diffusion !

 

Charlène Weyh : Petite visite historique de quelques formes verbales en français

Dans cet atelier, je vous propose un petit saut dans le temps ! C’est l’occasion de vous faire partager l’évolution des mots, et notamment des formes verbales ! Par exemple, en ancien français on disait tu trueves, tu paroles, nous poons au présent de l’indicatif…
Je vous montrerai donc des conjugaisons de plusieurs verbes en ancien français et leur évolution au cours du temps jusqu’à leur aboutissement en français moderne !

Le speed searching a été un exercice de médiation scientifique enrichissant. Les personnes venues assister à cet atelier semblaient réellement intéressées par l’évolution de la langue. Elles ont posé des questions pertinentes soulignant leur intérêt pour mon sujet de recherche. Le format permet de rencontrer diverses personnes rapidement et nous oblige à synthétiser nos recherches tout en conservant l’essentiel. Parler de nos sujets de recherche est fondamental et les échanges sont toujours fructueux ! Je pourrai refaire ce type d’exercice de médiation scientifique sans hésiter !

 

Samantha Ruvoletto : À la recherche de l’objet mystère …

Une « mistery box » remplie d’objets mystérieux vous tenterait ? Venez tirer un objet au hasard et … Vous découvrirez un des sujets/objets de la recherche que les doctorants et doctorantes essayent d’utiliser, d’expliquer et de comprendre pendant leurs années de thèse.

Un moment de partage et échange ludique et amusant qui a permis d’établir un lien entre recherche et formation


Photos DBJ – Service communication ATILF