historique 2006 séminaires

Historique 2006 des séminaires de l’ATILF

Séminaire ATILF

« Pour un lexique de la valence verbale en français »

A. Valli (Université de Provence)

Vendredi 15 décembre 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
« Nous sommes en train de construire une base de données décrivant la complémentation verbale du français qui pourra servir dans le traitement automatique des langues. »

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Séminaire ATILF

« Une approche distributionnaliste et constructiviste en sémantique »

P. Jalenques & F. Thuillier (Rouen)

Vendredi 1 décembre 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment A | Salle A 104

Résumé
« Nous entendons, lors de cette intervention, présenter une méthode d’analyse des unités polysémiques ayant cours dans le cadre de la Théorie des Opérations Prédicatives et Enonciatives (T.O.P.E.) initiée par Antoine Culioli. »

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Séminaire ATILF

« Voix et diathèses »

Emmanuel Deronne (IUFM Lorraine)

Vendredi 17 novembre 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
Qu’il s’agisse du travail de fourmi de la composition d’un dictionnaire, de la traduction ou de réflexions plus théoriques sur les typologies de verbes, les voix, variations de la totalité des formes modales et temporelles d’un verbe, possèdent une importance particulière.

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Séminaire ATILF

« Entre interrogation plein texte et balisage fin, façon TLF: la voie moyenne du Féraud informatisé sous STELLA »

Philippe Caron (METADIF – Poitiers)

Vendredi 10 novembre 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
La version Philologique du Dictionnaire critique de la langue française informatisé, mise en ligne en 2003 sur les deux sites miroirs de l’ARTFL de Chicago et de l’ATILF est une base de données textuelles interrogeable plein- texte, les seuls balisages étant référentiels (page, colonne, article) ou typographiques.
La version STELLA du Féraud informatisé, qui devrait être en ligne à partir de 2008, offre deux nouveautés qui font son originalité.

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Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique

Bilan : la méthodologie du projet TLF-Étym

Éva Buchi (ATILF | équipe Étymologie et histoire du lexique)

Mercredi 28 juin 2006 | 14h00-15h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique

Écueils à éviter dans le traitement historique des belgicismes dans la lexicographie française générale

Marie-Guy Boutier (Université de Liège)

Vendredi 23 juin 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Séminaire ATILF

Phraséologie et constitution de texte

Heinz-Helmut Lüger

Vendredi 2 juin 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
Les expressions phraséologiques (ou phrasèmes) représentent un élément incontournable de la pratique langagière. Il s’agit donc, dans une première étape, de décrire leur statut linguistique et d’élucider leurs possibilités d’emploi. Seront analysés ensuite les différentes fonctions textuelles et, plus spécialement, le rôle structurant des phrasèmes : De quelle manière favorisent-ils l’organisation du texte, dans quelle mesure contribuent-ils à la cohérence sémantique ou thématique ?

Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique

Le traitement de la phraséologie dans les notices étymologiques du TLF

Jean Klein (Université de Louvain-la-Neuve)

Mercredi 24 mai 2006 | 14h00-15h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
Etant donné la richesse particulière du TLF dans le domaine phraséologique (depuis les simples collocations jusqu’aux phrases figées et aux proverbes), il m’a paru intéressant d’examiner de plus près trois phénomènes phraséologiques : les expressions verbales figées, les phrases figées et les proverbes, avec une attention toute particulière pour ces derniers. Après une brève présentation de la base de données DicAuPro (Dictionnaire automatique et philologique des proverbes français), élaborée au CELEXROM (UCLouvain, Louvain-la-Neuve) et en voie d’achèvement, j’aborderai certains aspects descriptifs (critères distinctifs et indicateurs de catégories phraséologiques dans le TLF et le TLFi). Ensuite, je montrerai, à travers une série d’exemples, que certaines informations tirées de la base de données (variantes diachroniques depuis le Moyen Age jusqu’à nos jours) pourraient s’avérer utiles pour compléter la rubrique « Etymologie et histoire » du TLF.

Séminaire ATILF

L’empreinte indélébile de Nicolas Beauzée dans l’histoire de la phonétique française

Christophe Rey (DELIC, Aix-en-Provence)

Vendredi 21 avril 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
Alors que nous nous situons aujourd’hui dans une période décisive de réévaluation des rapports entre la phonétique et la phonologie, il est particulièrement édifiant de constater que nous ne possédons toujours que peu de connaissances sur l’histoire de la phonétique. Aussi, à la suite des travaux de Geneviève Clérico(1), notre thèse(2) constitue-t-elle l’une des rares initiatives destinées à combler nos lacunes sur cette discipline.
Notre exposé revient sur les conclusions de ce travail de doctorat qui en prenant pour cadre d’étude le siècle des Lumières – siècle décisif pour les progrès et la diffusion des connaissances dans la plupart des domaines scientifiques – s’est attaché à définir la nature des savoirs relatifs à la substance phonique de la langue chez les grammairiens-philosophes.
Recentrée sur l’Encyclopédie Méthodique (1782-1832) de Charles-Joseph Panckoucke – encyclopédie continuatrice de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné (1751-1777) de Diderot et d’Alembert -, notre étude a mis en évidence l’apport fondamental et pourtant méconnu du grammairien Nicolas Beauzée dans le développement, la thématisation et la diffusion de la description des sons du français.
À travers la maturation scientifique qui va de ses articles de grammaire de l’Encyclopédie, en passant par sa Grammaire générale (1767), jusqu’au dictionnaire Grammaire & Littérature (1782-1786) de l’Encyclopédie Méthodique, Beauzée fournit une réflexion sans précédents sur les sons de la langue, et sans doute la théorie la plus aboutie sur ce sujet au XVIIIe siècle.
Après avoir esquissé quelques-unes des avancées que ce grammairien formule dans la classification des unités phoniques – avancées qui préfigurent notre phonétique et notre phonologie modernes – nous insisterons sur le fait que ce dernier propose au sein de la Méthodique une importante et novatrice thématisation lexicale sur les sons, dont l’écho s’est longtemps fait entendre dans la tradition lexicographique postérieure.
L’héritage scientifique légué par Nicolas Beauzée, tant du point des vue de ses célèbres considérations syntaxiques que de celui de sa description plus marginalement connue du système phonique français, nous laisse croire à la nécessité de diffuser massivement les théories de ce grammairien. C’est en ce sens que nous avons fourni durant notre travail de thèse une réflexion sur la méthode d’informatisation des articles constituant notre corpus. En considérant les spécificités des articles de dictionnaires anciens bien souvent assez peu rigoureusement structurés, mais également l’aspect encyclopédique des entrées sur lesquelles nous avons travaillé, nous avons fait émerger le concept d’un balisage « souple » ou « flottant ».
Inspiré du balisage « analytique » prôné par Chantal Wionet et Agnès Tutin(3) , ce balisage constitue selon nous une réponse efficace à la volonté d’exploiter le plus possible les données du texte rétroconverti sans pour autant imposer une trop grande subjectivité du lexicographe dans l’identification des différents champs informationnels.


(1) Clérico, Geneviève. (1995). Analyses phoniques et prosodiques au XVIème siècle. Origine et préhistoire d’une discipline. Thèse de doctorat d’État, Université de Paris VIII Saint-Denis.
(2) Rey, Christophe. (2004). Analyse et informatisation des articles traitant de l’étude des sons dans le dictionnaire Grammaire & Littérature de Nicolas Beauzée et Jean-François Marmontel, issu de l’Encyclopédie Méthodique. Thèse de doctorat. Aix-en-Provence.
(3) Wionet, Chantal, Tutin, Agnès. (2001). Pour informatiser le Dictionnaire universel de Basnage (1702) et de Trévoux (1704) Approche théorique et pratique. Honoré Champion.

 

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Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique

« Pour une mise à jour des notices historiques consacrées aux emprunts à l’ancien francique dans le Trésor de la Langue Française informatisé« 

Martina Pitz (Université de Lyon III)

mercredi 5 avril 2006 | 14h00-15h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
Les relations linguistiques précoces entre la Romania et la Germania constituent l’une des préoccupations récurrentes de l’historiographie relative aux langues romanes. On peut néanmoins affirmer sans hésiter que la question du degré d’influence du superstrat francique sur le français fournit encore aujourd’hui des débats très controversés. Les diverses opinions apparaissent même opposées au point de provoquer un réel blocage sur de nombreux thèmes. Quoique le domaine lexical soit celui où l’influence du superstrat semble la mieux acceptée, cela vaut aussi pour l’étude des emprunts du français à l’ancien francique. Le projet d’une mise à jour des notices étymologiques du TLFi, qui doit rendre accessible au grand public les progrès en lexicographie historique des trente dernières années, offre ainsi une occasion privilégiée de dresser un bilan et de réfléchir aux moyens de surmonter cette aporie. Ma conférence tentera donc, en premier lieu, de présenter dans la perspective d’une germaniste l’état actuel des recherches au sujet des emprunts au francique. En second lieu, j’esquisserai les éventuelles conséquences qui en résultent pour l’analyse de ces emprunts dans le cadre du TLFi en m’appuyant sur un certain nombre d’exemples tirés des notices étymologiques existantes.

Séminaire ATILF

« Du discours au lexique : la glose »

Agnès Steuckardt (Université de Provence/DIPRALANG)

Vendredi 31 mars 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
L’exposé présentera les principaux aspects de la recherche sur la glose, menée à l’Université de Provence au cours des quatre dernières années.
Pour éclairer le sens d’un mot, l’analyse de corpus privilégie traditionnellement le repérage des associations récurrentes, sans se soucier de la conscience métalinguistique qu’en a ou non le locuteur. Il nous a semblé possible de trouver dans les gloses données par les locuteurs aux mots qu’ils emploient un autre accès au sens lexical. Je présenterai dans un premier temps la définition de la glose à laquelle nous nous sommes arrêtés et les différentes configurations syntaxiques de la séquence textuelle de glose. Deux cas de figure se distinguent en première analyse : soit le mot glosé est accompagné de sa glose sans intermédiaire lexical, soit la glose est introduite par un terme de liaison. Ces termes de liaison (ou marqueurs de glose) se subdivisent eux-mêmes en plusieurs catégories ; nous avons distingué ainsi d’une part les marqueurs à métaterme (du type c’est à dire, en d’autres termes), qui affichent leur destination métalinguistique, des marqueurs sans métatermes (ou, donc, comme), qui la masquent : j’illustrerai dans un second temps leur description linguistique par l’exemple de autrement dit et celui de tel. Je me pencherai pour finir sur les perspectives d’utilisation de cette recherche : une automatisation du repérage des gloses est-elle envisageable ? La glose concerne-t-elle des cibles lexicales privilégiées ? Quelles limites intrinsèques comporte l’éclairage sémantique donné par les gloses discursives ?

 

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Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique

« Apports de la base de données des plus anciens documents linguistiques de la France au projet TLF-Etym »

Martin Gleßgen (Université de Zurich)

Jeudi 30 mars 2006 | 14h00-15h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Séminaire ATILF

Une mésentente cordiale: l’anglo-normand, l’AND et la lexicographie du français

David Trotter (professeur à l’Université d’Aberystwyth et directeur de l’Anglo-Norman Dictionary)

Vendredi 17 mars 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | Salle B 10

Résumé
Le but de l’Anglo-Norman Dictionary (première édition: 1977-1992 ; deuxième édition en cours) est de présenter le français de la Grande-Bretagne médiévale. Pour le faire, il exploite une gamme toujours croissante de textes des registres les plus variés. Organisé selon des principes surtout sémantiques, l’AND n’est pas et n’a jamais été un dictionnaire historique. Comme l’anglo-normand est très majoritairement du français – avec parfois d’importantes particularités sémantiques ou formelles -, l’AND peut souvent s’avérer utile pour la lexicographie historique du français.
La première édition était un dictionnaire classique sur papier ; la deuxième est disponible sur papier pour la partie A-E (publiée en 2005, en 1200 pp.), mais elle existe en même temps en ligne (www.anglo-norman.net). D’accès libre et gratuit, la version internet a plusieurs atouts : d’une part, elle permet toutes sortes de recherches ; d’autre part, l’AND lui-même fait partie d’un projet plus vaste qui inclut aussi un corpus de textes numérisés, appuyé par des articles scientifiques portant surtout sur le lexique de l’anglo-normand. Grâce à la technologie XML (encodage TEI) qui sous-tend l’ensemble, l’usager peut passer facilement du dictionnaire aux textes et vice versa.
La conférence présentera l’AND (deuxième édition) et montrera les avantages que possède la version électronique. En même temps, j’aborderai la problématique d’un dictionnaire différentiel de l’ancien français et de la définition de l’anglo-normand, variété linguistique qui a toujours été au moins une demi-sœur de la langue française

Séminaire ATILF

« Le corpus informatisé et l’importance des typologies – de la lexicométrie vers la logométrie »

Margareta Kastberg Sjöblom (UMR 6039 « Bases, Corpus et Language » de Nice)

Mardi 14 mars 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
Comment les techniques quantitatives peuvent-elles intervenir dans l’étude des grands corpus ? L’exploration statistique donne la possibilité d’analyses diverses notamment sur le lexique, la morphosyntaxe et la structure lexicale. Ces différentes analyses permettent non seulement d’étudier le vocabulaire et le style de l’œuvre d’un écrivain, l’écriture d’une époque, etc., mais aussi de comparer différents auteurs entre eux.
En outre, l’analyse lexicométrique et plus largement celle de la logométrie offrent une meilleure compréhension des variations typologiques. La variation entre les genres est-elle réellement si pertinente qu’elle le semble dans l’état actuel de la recherche ? Quelles variations langagières enregistre-t-on entre les différentes formes de discours ? Par quels paramètres lexicaux, sémantiques, morphosyntaxiques et structuraux les variations typologiques sont elles réellement régies ? Quelle contrainte la traditionnelle division en genres impose-t-elle aux locuteurs dans leur pratique discursive ?
L’analyse du corpus en situation montre que le lexique, la morphosyntaxe, la structure et la sémantique varient avec les genres. L’opposition entre les différentes typologies est toujours présente et souvent même prépondérante dans les différentes analyses statistiques.

Séminaire ATILF

« Projet Khartês : méthodes et outils d’analyse syntaxique »

Nicolas Mazziotta (Université de Liège)

Vendredi 10 mars 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
Notre exposé (1) présente tout d’abord brièvement le projet Khartês (projet d’édition et d’étude de chartes originales rédigées en français, Université de Liège). (2) Nous abordons ensuite la problématique générale de l’analyse syntaxique des états de langue qui ne sont plus pratiqués, comme l’ancien français des chartes médiévales. (3) Ces observations nous mènent à décrire le modèle que nous avons élaboré et la manière dont nous l’avons mis en oeuvre. (4) L’aspect technique de notre travail fait l’objet de la suite de l’exposé, où nous montrons comment nous avons mis les outils informatiques actuels au service de notre démarche linguistique. (5) En posant aux textes la question de leur ponctuation, nous achevons notre exposé en montrant comment une analyse formalisée, systématisée et informatisée peut être employée pour partir à la découverte de faits qu’on aurait peine à discerner sans cet outil.

Séminaire ATILF

« Les qualifications métadiscursives du dire dans les discours écrits »

Annie Kuyumcuyan

Vendredi 3 mars 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
Il s’agira de présenter quelques marqueurs autonymiques destinés à qualifier le discours tenu : marqueurs de discours rapportés, modalisateurs et marqueurs graphiques (ponctuants), en s’interrogeant sur l’harmonisation éventuelle de leur description.

Séminaire ATILF

Chaînage causal et schéma spatial dans la représentation des verbes

Bernard Fradin (Laboratoire de linguistique formelle)

Vendredi 17 février 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
L’exposé discutera de propositions récentes faites par Croft (1991, 1998), Davis & Koenig (2000), Davis (2001) pour représenter la sémantique de verbes mettant en jeu un argument (sémantique) spatial. Ces propositions visent à montrer qu’un schéma basé sur la relation AGENT-PATIENT suffit à rendre compte du comportement syntaxique des verbes. Elles prévoient en particulier qu’il n’est pas nécessaire de postuler de verbes ayant un SN sujet locatif. Les faits tirés de la morphologie — adjectifs en –able et N déverbaux en –eur — semblent montrer que cette opinion doit être abandonnée.

Séminaire ATILF

Constitution et exploitation d’un corpus diachronique : enjeux et spécificités

Sophie Prévost (CNRS/Ecole Normale Supérieure, Paris)

Vendredi 3 février 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
Notre conférence portera sur les enjeux, les contraintes et les spécificités liées à la constitution et à l’exploitation d’un corpus de français médiéval envisagé dans une perspective diachronique. Après avoir rappelé les spécificités de l’objet considéré –une langue sans locuteurs et soumise à la variation tant diachronique que dialectale que de registre– nous évoquerons plus précisément l’expérience de la constitution d’une base de données textuelle et la difficile question de la représentativité des textes. En nous appuyant sur des cas d’études précis, nous développerons ensuite les apports des corpus numérisés pour notre connaissance de la langue médiévale, qu’il s’agisse de la mise au jour de nouveaux faits, de leur quantification ou de leur mise en relation.

Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique

Réflexions sur le traitement lexicographique des termes faisant référence à la civilisation antique et médiévale du TLFi

Frédéric Duval (Université de Metz/équipe Moyen français et français préclassique)

Mercredi 18 janvier 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
Ce séminaire envisagera le champ très limité des mots de civilisation romaine (avec une ouverture sur les mots de civilisation médiévale). [1] On dégagera d’abord les problèmes lexicologiques posés par ces mots : définition et délimitation du champ ; les mots de civilisation sont-ils des termes ?; sémantique et encyclopédie ; les mots de civilisation en diachronie : le problème de la « référence évolutive ». [2] On tentera ensuite de voir quels enseignements la lexicographie peut et doit tirer d’une réflexion théorique sur cette question. [3] Enfin, à partir d’un parcours du domaine technique « antiquité » (et si le temps le permet de « féodalité ») du TLFi, on analysera
les défauts les plus fréquents des notices étymologiques et historiques et l’on proposera plusieurs directions pour opérer des corrections systématiques.

 

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Séminaire ATILF

Normes sémantiques et typologie textuelle

Carine Duteil-Mougel

Vendredi 6 janvier 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs

Résumé
Notre recherche porte sur la caractérisation des textes et l’étude des normes sémantiques (genres, discours). A partir d’une définition du genre, sur un plan sémantique-rhétorique, nous ferons des propositions pour la classification des textes (étiquetage global, typologie) et la structuration des bases textuelles (constitution de corpus homogènes). Nous proposerons également, dans le cadre d’un système d’aide au traitement sémantique de corpus (interprétation assistée), des balises pour le repérage de formes sémantico-rhétoriques (étiquetage local).