Historique actualités 2020
Séminaire ATILF
Titre à venir
ANNULÉ | covid-19 Thomas François (Université de Louvain)
1 décembre 2020 | 10:00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Résumé à venir
Actualité d'octobre 2020
Séminaire ATILF | Discours
Réflexions sur le Discourse Completion Task (DCT)
ANNULÉ | covid-19 Ingo Feldhausen (ATILF / Université de Lorraine - CNRS)
6 novembre 2020 | 14:00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Le Discourse Completion Task (DCT) – ou tâche d’achèvement du discours (TAD) en français – est une méthode expérimentale dont l’objectif est de poursuivre un dialogue à partir des propos qui sont tenus. Plusieurs situations discursives différentes peuvent être testées grâce à cette méthode. Elle est à l’heure actuelle fréquemment utilisée dans la recherche en pragmatique et depuis plus ou moins vingt ans en prosodie (voir Blum-Kulka, House & Kasper 1989, Kasper & Dahl 1991, Brown 2001, Prieto 2001, Vanrell, Feldhausen & Astruc 2018).
Dans cette intervention, je présenterai le fonctionnement et l’utilisation de le DCT en pragmatique et surtout en prosodie avant d’examiner ses avantages et les faiblesses concernant le dernier domaine. Ensuite, je proposerai des modifications pour améliorer la méthode. Pour finir, je conclurai en mentionnant que le DCT est une méthode adéquate pour la recherche en prosodie et que les recherches futures devraient continuer à affiner et améliorer cet instrument de recueil des données.
Bibliographie
Blum-Kulka, Shoshana, Juliane House & Gabriele Kasper. (1989). Investigating crosscultural pragmatics: An introductory overview. In Shoshana Blum-Kulka, Juliane House & Gabriele Kasper (eds.), Cross-cultural Pragmatics. Requests and Apologies, 1–34. Norwood (NJ): Ablex.
Brown, James D. (2001). Pragmatics tests: Different purposes, different tests. In Kenneth R. Rose & Gabriele Kasper (eds.), Pragmatics in Language Teaching, 301–325. Cambridge: Cambridge University Press.
Kasper, Gabriele & Merete Dahl. (1991). Research methods in interlanguage pragmatics. Studies in Second Language Acquisition 13(2). 215–247.
Prieto, Pilar. (2001). L’entonació dialectal del català: el cas de les frases interrogatives absolutes. In August Bover i Font, Maria-Rosa Lloret, Joseph Gulsoy, Victòria Alsina & Janet Ann DeCesaris (eds.), Actes del novè col·loqui d’estudis catalans a Nord-Amèrica (Biblioteca Abat Oliba), 347–377. Barcelona: Publ. De l’Abadia de Montserrat.
Vanrell, Maria del Mar, Ingo Feldhausen & Lluisa Astruc (2018). The Discourse Completion Task: status quo and outlook. In: Feldhausen, Ingo, Jan Fliessbach & Maria del Mar Vanrell (Eds.). Methods in prosody: A Romance language perspective. Berlin: Language Science Press, pp. 191-228.
Actualité d'octobre 2020
Publication
Écriture inclusive : un premier bilan de la controverse
Publié par Christophe Benzitoun (ATILF, équipe Discours), Anne Catherine Simon, Pascal Gygax
Le 18 septembre 2020, une tribune publiée dans Marianne signée par 32 linguistes prenait clairement position contre l’écriture inclusive ou, plus exactement, contre l’utilisation des graphies abrégées...
christophe.benzitoun [at] atilf.fr
Actualité d'octobre 2020
Interview
3 chercheurs de l'ATILF se mobilisent pour octobre Rose "Seins, des mots pour le dire"
Impulsé par l'ICL | soutenu par l'ATILF
5 octobre 2020 au 19 octobre 2020
Nancy
"Portraits de seins" : une campagne décalée pour inciter largement à la prévention et au dépistage. Une série d’interviews de femmes qui abordent la question des seins de manière décomplexée et selon des angles variés. Éva Buchi, Sandrine Ollinger et Alain Polguère se sont prêtés au jeu et ont joué avec la linguistique ...
eva.buchi [at] atilf.fr | sandrine.ollinger [at] atilf.fr
Actualité d'octobre 2020
Colloque
Congreso Internacional Construcciones y Operadores Discursivos
26 octobre 2020 au 29 octobre 2020
Université de Séville (Espagne)
L’équipe Discours de l’ATILF sera représentée par Bernard Combettes avec une conférence plénière intitulée « Mots du discours et grammaire de construction : problèmes posés par l’approche diachronique » et par Carlos Meléndez Quero, avec une communication intitulée « Sobre construcciones y operadores discursivos en español: el caso de lástima »
Actualité d'octobre 2020
Conférence
XVI Cercles International Conference : Language Centres at a Crossroads: Open Directions for New Generations of Learners
10 septembre 2020 au 12 septembre 2020
Czech Republic | Brno | Masaryk University Language Centre
Avec la participation d'Anne Chateau (équipe Didactique des langues et sociolinguistique de l'ATILF et Secrétaire Générale de CercleS | Confédération Européenne de Centres de Langues de l’Enseignement Supérieur) lors d'une présentation intitulée « Autonomy in Language Centres: Myth or Reality? » et lors d'une table ronde « Plenary Panel Discussion | Corona Experience: The ways forward »
Actualité de septembre 2020
Matinée d'étude
OLKi | corpus issus des réseaux sociaux / Study session on social networks corpora
Organisé par le comité de pilotage du projet LUE IMPACT - OLKI
8 septembre 2020 | 08:45
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment A | Salle A104
Présentation des travaux des doctorantes et doctorants de la communauté OLKi, avec la participation de Tomara Gotkova (ATILF) | Inscription dans la limite des places disponibles auprès d'Aurore Coince, avant le 6 septembre 2020.
aurore.coince [at] univ-lorraine.fr
Actualité d'août 2020
Parution
Mise en ligne des Mélanges CRAPEL n°40/2 et 41/1
Le n°40/2 (2019) intitulé Numéro Varia et le n°41/1 (2020) intitulé L’éducation à l’interculturalité à l’épreuve de la formation des enseignants des Mélanges CRAPEL sont consultables en ligne.
melangescrapel [at] atilf.fr
Actualité de juillet 2020
Publication
Sortir la grammaire du cadre scolaire : un projet pour explorer la langue française
Publié par Christophe Benzitoun (ATILF, équipe Discours)
Quand on pense à la grammaire française, on imagine souvent une discipline austère avec un grand nombre de règles et d’exceptions à apprendre par cœur pour éviter de faire des « fautes ». Une liste de tournures qu’il faut employer, opposées à d’autres qu’il faut à tout prix éviter.
christophe.benzitoun [at] atilf.fr
Actualité de juin 2020
Retour en images
Soutenances du Master EMLex 2020
19 juin 2020
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Mahsa Mohammadi Afra, Polina Voronova et Temitope Dorcas Adetoyese de la promotion « Tullio De Mauro » du Master Européen de Lexicographie (European Master in Lexicography | EMLex), ont soutenu leurs mémoires devant un jury international.
Actualité de juin 2020
Parution
Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom) 3 : Entre idioroman et protoroman
Ce troisième volume du DÉRom, édité par Éva Buchi et Wolfgang Schweickard, contient une quarantaine de nouveaux articles lexicographiques, documentant principalement les étymons héréditaires du protoroman, mais aussi des emprunts gaulois.
eva.buchi [at] atilf.fr
Actualité de juin 2020
Appel à propositions
Finalisation de ressources linguistiques FAIR
Date limite de soumission des propositions : 15 juin 2020
Le consortium CORLI de la TGIR Huma-Num lance un appel à propositions en vue de financements sous forme de prestation de service sur des ressources linguistiques (corpus oraux, textuels, multimodaux, lexiques) destinées à être rendues disponibles en suivant les principes FAIR.
christophe.benzitoun [at] atilf.fr
Actualité de mai 2020
Thèses
Sujets de thèses prioritaires 2020-2023
Date limite de dépôt des candidatures : 2 juin 2020
Le laboratoire ATILF propose quatre sujets de thèses prioritaires pour la rentrée 2020.
Actualité de mai 2020
Appel à contributions
Les Mélanges CRAPEL fêtent leurs 50 ans !
Date limite de soumission des contributions : 15 mai 2020
Les Mélanges CRAPEL, revue en didactique des langues et sociolinguistique, sollicitent des articles pour son numéro 41/2 à paraître en décembre 2020.
melangescrapel [at] atilf.fr
Actualité d'avril 2020
Portrait
Carmenne Kalyaniwala, chercheuse à l’ATILF
Rencontre avec Carmenne Kalyaniwala, à l’occasion du 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes.
carmenne.kalyaniwala [at] univ-lorraine.fr
Actualité d'avril 2020
Retour en images
Lancement officiel du « Dictionnaire de construction des verbes du XVIe siècle | DCV16 »
27 février 2020
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Grâce au soutien de la Métropole du Grand Nancy, notre laboratoire se lance dans la réalisation d’un nouveau dictionnaire, d’un genre particulier et inédit : un dictionnaire de syntaxe qui va se concentrer uniquement sur le verbe et ses constructions, pour la période du français du XVIe siècle : le DCV16.
jeanmichel.jezequel [at] atilf.fr
Actualité de mars 2020
Séminaire ATILF
The semantic ingredients of collocations
Bosque Ignacio (Universidad Complutense Madrid)
13 mars 2020 | 10:30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Collocations are restricted lexical associations. In the Meaning-Text Theory they are represented as lexical functions (LFs) consisting of three components: the function itself, defined on conceptual grounds, the lexical item to which it applies (the “base”), and the result or the effect of this association, often called “value” or “collocative”. In this talk I will take a close examination of these three components. By using examples from French, English and Spanish, I will argue that, in order to evaluate the degree to which collocations are motivated, rather than stipulated, a fourth component is necessary: the semantic classes in which bases are gathered. The need to address collocates as targets of the research will be shown to follow from the fact that LFs are not binary idiomatic associations of bases and collocatives. A number of interesting consequences for the analysis of collocations may be derived from this approach.
Actualité de mars 2020
Séminaire ATILF
Genre et linguistique des langues romanes
ANNULÉ Gabrielle Le Tallec (Laboratoire LATTICE, UMR 8094, ENS/Paris3/CNRS)
13 mars 2020 | 10:30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment A | Salle A 104
Cette conférence est le fruit de travaux menés de 2015 à 2019, dans le cadre de projets scientifiques collaboratifs internationaux, d’une mission d’expertise auprès de la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France – DGLFLF, de conférences invitées, et dans des publications. Elle se nourrit également de tout un parcours de recherche en linguistique hispanique (2000-2015), sur l’histoire des langues romanes depuis le latin, les bouleversements morphosyntaxiques qu’elles ont connus du Moyen Âge à l’époque contemporaine, en forgeant leur identité et leur propre représentation du monde.
Le débat qui a secoué la société française entre octobre 2017 et mars 2018, et la passionne encore, autour de la féminisation des noms de métiers, de l’écriture inclusive, et plus largement, sur la possibilité d’un langage dit épicène, non genré, nous amène à une approche proprement linguistique, et ce pour trois raisons : tout d’abord, la notion de genre étant déjà au cœur de nombreux débats et réflexions en sciences sociales – histoire, anthropologie, droit, politique, philosophie, sociologie -, lesquelles font figure de proue, le regard des linguistes qui se penchent sur la description, la variation et l’évolution des langues, mais aussi leur norme et leur puissance communicative, constitue aujourd’hui un apport scientifique précieux dans ce dialogue. Par ailleurs, l’approche strictement linguistique permet d’étudier la polémique, puisque polémique il y a, mais de ne pas entrer dans la polémique. Enfin, l’approche contrastive entre le français et ses langues-sœurs – sans exclure l’élargissement à d’autres familles de langues – apporte un éclairage indispensable sur cette question du genre : l’étude comparée des processus linguistiques de masculinisation/féminisation ; le point de vue historique de l’évolution des langues ; les politiques linguistiques (succès et insuccès) ; la demande sociétale s’exprimant dans la langue courante et/ou dans la littérature.
Dans cette présentation, nous développerons trois volets : le point de vue historique et social ; les politiques linguistiques et l’usage ; les langues romanes et l’écriture inclusive.
Le Moyen Âge féminisait quasiment toutes les professions des femmes (en –esse majoritairement), puis ces formes ont disparu sous le coup d’un mouvement dit de « masculinisation ». Avant le XVIIIe siècle, on pouvait dire : autrice, chercheuse, entrepreneuse… Aujourd’hui, on observe une « re-féminisation » comme dans auteure, chercheure, entrepreneure… Laquelle de ces formes l’usage va-t-il retenir ? Une forme déjà existante au Moyen Âge, ou bien une forme nouvelle, un néologisme ? Mais, en fait, entre « masculinisation » et « re-féminisation » de la langue française, qu’en disent les corpus ? La langue française a-t-elle vraiment été masculinisée de façon planifiée ?
En matière de politique linguistique, la question de savoir si un mot doit sa légitimité dans le patrimoine lexical d’une langue, à la norme qui l’impose, ou bien à l’usage qui l’implante, est cruciale. Depuis les années 1980, la politique de « féminisation » des noms de métiers accompagne celle en faveur de l’égalité hommes/femmes. Le nombre de mesures, réitérées, montre que les recommandations officielles tardent à s’appliquer. Il faut sans doute aussi observer d’autres pays (la Catalogne, l’Italie, l’Argentine, par exemple) pour comprendre les débats et les passions soulevés par cette question et prendre la mesure des difficultés que rencontre toute politique d’aménagement linguistique.
À l’interface de ces points de vue, se pose la question du genre dans les langues romanes : l’écriture inclusive peut-elle se lire comme une recherche d’indiscrimination du genre ? Observe-t-on aujourd’hui l’émergence d’un genre neutre ? Quelle légitimité l’écrivain, ou l’écrivaine, a-t-il, ou a-t-elle dans ce débat ? Par sa capacité à créer des mots nouveaux, exprimant des situations agenres, l’écriture littéraire est aussi, sans doute, susceptible d’augmenter la langue et de la faire évoluer.
Actualité de février 2020
Séminaire ATILF
La morphologie verbale dans le Croissant : syncrétismes et homonymies
ANNULÉ | covid-19 Marc-Olivier Hinzelin (Université de Hambourg)
27 mars 2020 | 10:30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Dans ma conférence, je compare la morphologie verbale des variétés gallo-romanes dans le (et autour du) Croissant. Tandis que l’occitan méridional présente en général des paradigmes verbaux assez similaires à ceux des langues ibéro-romanes et de l’italien standard ou méridional, les variétés nord-occitanes parlées dans la zone du Croissant s’alignent plutôt sur ceux des parlers d’oïl. La perte des désinences et le syncrétisme qui en résulte (en partie) sont des traits partagés avec le domaine d’oïl. Néanmoins, on constate des évolutions concrètes différentes de celles du français standard qui donnent naissance à des patrons de syncrétisme particuliers. Ce syncrétisme affecte même des patrons de supplétisme.
La morphologie des imparfaits montre aussi des changements analogiques qui évoquent la restructuration du système rencontrée en français. Au niveau des développements individuels de verbes, une homonymie partielle s’est produite à l’imparfait des verbes ‘avoir’ et ‘être’ dans quelques parlers (cf. Blondin 1955, Escoffier 1958 : 243-245, Berchem 1965). Dans ce cas, il existe des parallèles éclairants en francoprovençal.
L’étude et l’analyse de ces systèmes de transition dans la zone frontalière d’oc et d’oïl et leur classement dans l’ensemble des langues romanes (occidentales) feront l’objet de notre recherche portant sur la typologie des paradigmes verbaux dans la Romania. La question est de savoir s’il s’agit d’évolutions parallèles mais internes à chaque variété ou plutôt de phénomènes suscités par un contact des langues intensif et prolongé.
Bibliographie :
Berchem, Th. (1965) : « Quelques faits déroutants de morphologie verbale », Zeitschrift für romanische Philologie 81 : 63-75.
Blondin, R. (1955) : « Un cas remarquable d’homonymie flexionnelle », Revue de linguistique romane 19 : 106-116.
Carstairs, A. (1984) : « Outlines of a constraint on syncretism », Folia linguistica 18 : 73-85.
Escoffier, S. (1958) : La rencontre de la langue d’oïl, de la langue d’oc et du franco-provençal entre Loire et Allier. Limites phonologiques et morphologiques. Paris : Société d’Édition « Les Belles Lettres ».
Actualité de février 2020
Publication
Blog du Journal du CNRS : « La chimie sur le bout de la langue »
Comment trouver les termes appropriés pour parler de chimie ? Comment se comprennent les chimistes et les linguistes du monde entier ? Polina Mikhel, doctorante, Alain Polguère, professeur à l’UL et lexicologue, et Francesca Ingrosso, maître de conférences à l’UL et chimiste au LPCT proposent des éléments de réponse.
Actualité de janvier 2020
Publication scientifique
Revue « Épidémiologie et santé animale »
Nadine Steinfeld, ingénieure de recherche CNRS et Olivier Spenler, doctorant, ont co-signé un article intitulé Origine des syntagmes transboundary animal diseases et maladies animales transfrontalières / transfrontières en anglais et en français.
nadine.steinfeld [at] atilf.fr | olivier.spenler [at] atilf.fr
Actualité de janvier 2020
Inscription
cours du Master EMLEX : summerschool 2020
Date limite d’inscription aux trois premiers cours : 15 janvier 2020
Cette année 2020, les différents cours du semestre commun EMLex qui auront lieu à Saint-Jacques-de-Compostelle seront ouverts en formation continue.
Actualité de janvier 2020
Séminaire ATILF
Spatialiser la violence pendant la deuxième guerre mondiale dans un contexte numérique
Giovanni Pietro Vitali (Université de Cork)
24 janvier 2020 | 10:30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment A | Salle A 104
Dans cette contribution nous proposons une analyse des violences commises par les Nazis et les Fascistes pendant la Seconde Guerre mondiale. Les données collectées tout au long du projet de recherche Last Letters ont permis de reconstruire trois bases de données qui contiennent les informations de ces trois types d’événements répressifs :
1. Base de données sur les massacres Nazis et Fascistes – source INSMLI (http://www.straginazifasciste.it/?page_id=316).
2. Lieux d’exécution tirés de la base de données Last Letters – source INSMLI (http://www.ultimelettere.it/).
3. Base de données sur les arrestations de Juifs – source CDEC (http://digital-library.cdec.it/cdec-web/).
En réélaborant ces données à l’intérieur d’un dataset unique, il a été possible de bâtir un système d’élaboration géographique numérique de ces bases de données, qui a permis la construction de deux cartes numériques accessibles aux adresses suivantes :
– Carte chronologique – https://digitalkoine.github.io/atlas_nazifascist_chronology/ (short link: http://bit.ly/2ps9omH)
– Carte thématique – https://digitalkoine.github.io/atlas_nazifascist_repression/ (short link: http://bit.ly/34iMZav)
Ces deux cartes numériques, encodées respectivement en Java et en R, à travers une analyse statistique des mêmes données historiques, se sont démontrées extrêmement précieuses pour proposer de nouvelles analyses des stratégies répressives qui étaient celles des Nazis et des Fascistes sur le territoire italien.
Biographie :
Giovanni Pietro Vitali est chercheur Marie Curie auprès de l’université de Cork (Irlande) en collaboration avec l’université de Reading (Angleterre) et l’université de New York (États Unis). Son projet de recherche, « Last Letters from the World Wars: Forming Italian Language, Identity and Memory in Texts of Conflict », porte sur une étude linguistique et thématique des dernières lettres des condamnés à mort des deux guerres mondiales. Il est docteur en Sciences du Langage (Université pour étrangers de Pérouse) et en Langue, Littérature et Civilisation Italienne (Université de Lorraine) ; ses intérêts de recherche sont principalement les littératures, italienne et comparées (notamment le néoréalisme et la littérature de la Résistance), l’onomastique, la dialectologie, l’enseignement des langues, les humanités numériques, la linguistique (particulièrement computationnelle et des corpora) et les Spatial Humanities. Il a travaillé comme chercheur contractuel pour un projet du Ministère italien de recherche FIRB-Lira (Langue Italienne en ligne pour l’apprentissage) et il a été lecteur de langue italienne puis ATER à l’Université de Lorraine et à l’Université de Poitiers. Il est actuellement chercheur associé au projet de recherche Prismatic Translation du programme Creative Multilingualism de l’Université d’Oxford. Il s’apprête à publier une monographie consacrée à une étude linguistique et thématique de la nouvelle musique populaire italienne chez Peter Lang LTD Oxford.
Actualité de janvier 2020
Journée d'études
« Du recueil de données à l’analyse des corpus en didactique de l’anglais : éthique, procédure, outils, moyens »
Organisée par ATILF | ARDAA
24 janvier 2020 | 09:30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment G | Salle G004
virginie.privas-breaute [at] univ-lorraine.fr
Actualité de janvier 2020
Journée d'étude
« Travailler avec les Humanités Numériques - Ingénieurs, bibliothécaires et chercheurs : retours d’expérience »
Organisée par Direction de la Documentation et de l’Édition (DDE) de l’Université de Lorraine | ATILF
23 janvier 2020 | 09:00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bibliothèque universitaire | Salle 1
Actualité de janvier 2020
Séminaire ATILF
Le DESLIF : un projet de dictionnaire électronique des structures de l’intensité du français
Clara Romero (Université de Paris)
17 janvier 2020 | 10:30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Parmi les multiples moyens par lesquels l’intensité peut être exprimée, les associations lexicales, plus ou moins stéréotypées ─ telles que être vert de rage, s’ennuyer à mourir, une patience d’ange, un profond mystère ─, sont emblématiques. Ni tout à fait libres, ni indécomposables, ces expressions relèvent de structures linguistiques (productives) se prêtant à une telle interprétation. Très courantes mais peu utilisées par les locuteurs non natifs, elles se trouvent par ailleurs, pour celles qui y sont enregistrées, totalement dispersées dans les dictionnaires de langue ou de collocations. Le manque d’un répertoire de ces expressions pour le FLE a ainsi été noté il y a une vingtaine d’années. Après avoir mis au jour une trentaine de ces structures, nous projetons donc désormais d’élaborer d’un Dictionnaire de l’intensité pour le français. Au format électronique, ce dictionnaire pourrait être interrogé dans une optique sémasiologique ou onomasiologique selon les différents critères par lesquels chaque expression aura été décrite (base, collocatif, étiquette sémantique, registre, etc.). Il permettrait notamment la génération de séries d’expressions répondant à une même structure linguistique (vert de rage, fou de joie, mort de froid, etc.). De telles listes sont susceptibles de servir d’appui à l’enseignement / apprentissage des structures elles-mêmes, visant ainsi une appropriation véritable de la langue.
Actualité de décembre 2019
Séminaire ATILF
Liaison Chimique / Chemical Bond : réseau interdisciplinaire pour l’étude de la terminologie chimique
Francesca Ingrosso (LPCT / Université de Lorraine - CNRS) | Alain Polguère (ATILF / Université de Lorraine - CNRS)
10 janvier 2020 | 10:30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Nous présentons une collaboration interdisciplinaire, débutée en 2015, sur l’étude et la description de la terminologie chimique. Un des objectifs de cette collaboration est le développement du réseau scientique collaboratif Liaison Chimique (Chemical Bond), qui vise la production de ressources linguistiques sur la chimie (bases lexicales et corpus textuels), leur diffusion et leur exploitation dans des contextes tels que l’enseignement de la chimie, l’aide à la rédaction scientifique et la médiation scientifique.
Notre approche se caractérise par :
• une modélisation non taxonomique de la terminologie chimique, fondée sur le recours à l’approche des grands réseaux lexicaux du type Systèmes Lexicaux, développée à l’ATILF depuis une dizaine d’années ;
• une encapsulation du modèle terminologique au sein du modèle de langue générale ;
• une perspective multilingue (notamment, français, anglais et russe).
Le séminaire est structuré en deux parties. Tout d’abord, nous présentons le travail accompli et en cours – avec notamment deux projets de thèse : (i) sur la terminologie fondamentale de la chimie et son interaction avec le lexique de la langue générale, et (ii) sur l’usage de la terminologie de la chimie verte et de l’Environnement sur les réseaux sociaux. Nous détaillons ensuite les visées à moyen et long terme du projet scientifique Liaison Chimique.
Actualité de décembre 2019