Historique 2010 des séminaires de l’ATILF
Séminaire ATILF
Définir et quantifier la productivité morphologique
Georgette Dal (Université de Lille 3 – STL)
Vendredi 10 décembre 2010 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
*Ces résultats sont consignés dans Dal Georgette, Fradin Bernard, Grabar Natalia, Lignon Stéphanie, Namer Fiammetta, Plancq Clément, Yvon François & Zweigenbaum Pierre (2008), « Quelques préalables linguistiques au calcul de la productivité des règles constructionnelles et premiers résultats », /in/ Durand J., Habert B. & Laks B. éds, /Actes du premier Congrès mondial de linguistique française (CMLF-08), Paris, 9-12 juillet 2008/, pp. 1587-1599.
Séminaire ATILF
/ça l’fait grave/ ou le statut des nouveaux univers langagiers en didactique du français et des langues
Corinne Weber & Sandrine Wachs (Université de Paris III – DILTEC 2288)
Vendredi 5 novembre 2010 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire Syntaxe, Morphologie et Sémantique
Analyse syntaxique automatique à l’aide de connaissances linguistiques fines
Bruno Guillaume (INRIA Lorraine – LORIA), Guy Perrier (INRIA Lorraine – LORIA)
Vendredi 25 juin 2010 | 14h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Enfin, nous détaillerons un exemple pour montrer le formalisme linguistique qui est à l’oeuvre derrière LEOPAR : les grammaires d’interaction. Ce formalisme est fondé sur la métaphore de la molécule chimique : les mots sont vus comme des atomes pourvus de valences et ils interagissent entre eux pour saturer leurs valences et former des phrases qui sont vues elles comme des molécules.
Séminaire ATILF
La phraséologie : perspective théorique et descriptive
Igor Mel’cuk (OLST – Département de linguistique et de traduction – Université de Montréal)
Vendredi 4 juin 2010 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
1. Caractérisation des phrasèmes en tant que syntagmes non libres.
2. Identification de quatre classes de phrasèmes, réparties en deux grandes familles :
(i) phrasèmes compositionnels : pragmatèmes, clichés et collocations ;
(ii) phrasèmes non compositionnels : locutions.
3. Principes de description lexicographique des phrasèmes : locutions vs collocations, etc.
4. Fonctions lexicales.
Séminaire ATILF
« Modéliser l’évolution grammaticale : Des cas aux adpositions, un passage obligé ? »
Benjamin Fagard (Lattice – CNRS/ENS-Ulm)
Vendredi 28 mai 2010 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Je propose, à cette fin, d’utiliser une approche multiple (corpus, typologie, modélisation), dont je ne ferai pour le moment que poser les bases méthodologiques. Il s’agit plus précisément :
a) d’étudier, à partir d’une analyse de corpus, l’évolution du système casuel dans quelques langues (3 langues indo-européennes et 2 langues non-indo-européennes) ;
b) d’observer l’évolution des systèmes casuels d’un point de vue typologique (pour les langues dont on connaît l’histoire, peut-on déterminer la vitesse de création et de disparition du système casuel ?) ;
c) de modéliser cette évolution, à partir d’une étude sur corpus et d’analyses de fréquence à grande échelle, sur les cinq langues retenues.
Séminaire ATILF
De la modélisation du traitement morphologique d’un point de vue cognitif
Hélène Giraudo (Laboratoire CLLE-ERSS – CNRS & Université de Toulouse, France)
Vendredi 9 avril 2010 | 10h30
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Séminaire Syntaxe, Morphologie et Sémantique
Quelles expériences pour l’étude de la sémantique de la prosodie ?
Jean-Marie Marandin (Directeur de Recherche au CNRS, Laboratoire de Linguistique Formelle (LLF) – Paris 7)
Vendredi 26 mars 2010 | 10h30
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Séminaire ATILF
Annotation lexicale collaborative de textes littéraires: un projet Web 2.0 en cours
Maureen Jameson (University at Buffalo, State University of New York)
Vendredi 12 mars 2010 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Le site se destinait à l’origine à un public doublement réfractaire aux langues étrangères et à plus forte raison aux littératures écrites en ces langues. Mais les capacités de la GC permettent d’autres usages, dont le plus évident serait l’annotation en n’importe quelle langue d’un texte de n’importe quelle autre langue. On peut envisager l’apposition de suppléments qui soient érudits plutôt que lexicaux et l’utilité donc du système, même loin des départements de littérature.
Mais pour en arriver là, il faudra que la nouvelle GC se déploie pour de bon, et que la vaste équipe de collaborateurs qui ont élaboré Litgloss 1.0 soit secondée par de nouveaux collaborateurs, dont la première contribution, très précieuse, sera la critique.
Séminaire Syntaxe, Morphologie et Sémantique
Analysis by synthesis of speech prosody – from data to models
Daniel Hirst (Directeur de Recherche au CNRS, LPL-Aix-en-Provence)
Vendredi 5 mars 2010 | 10h30
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Séminaire ATILF
Structuration et balisage sémantique du Trésor de la Langue Française informatisé
Lucie Barque (Post-doctorante (Projet ANR JC Nomage), STL, Université Lille 3)
Vendredi 12 février 2010 | 10h30
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1. la structure en composantes définitionnelles de type genre prochain et différences spécifiques ;
2. le rôle joué par chaque composante dans la caractérisation du sens de l’unité lexicale définie.
Séminaire Syntaxe, Morphologie et Sémantique
Parataxes : contraintes d’interprétation et de représentation
Mathilde Dargnat (ATILF)
Vendredi 29 janvier 2010 | 14h00
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Actuellement, pour des raisons de compatibilité avec d’autres projets en cours, je me concentre sur des particularités prosodiques (les contours dits continuatifs) et sur les énoncés qui ont/peuvent avoir une interprétation conditionnelle du type « si A, B ». Ces derniers ont des contraintes spécifques, qu’on les compare aux autres parataxes (par ex. formes verbales, types de procès), ou aux variantes avec connecteur explicite (par ex. toutes les valeurs du « si » ne sont pas possibles en parataxe).
L’objectif est, petit à petit, de distinguer des sous-classes de constructions paratactiques. Il est intéressant, dans ce cadre, de les représenter sous forme d’agrégats de propriétés, ou structures de traits, organisables en hiérarchies d’héritages, comme le proposent des grammaires du type HPSG ou CxG.
Exemplier (format pdf – 100 Ko)
Résumé (format pdf – 376 Ko)
Historique 2009 des séminaires de l’ATILF
Séminaire ATILF
Gestion des langues en classe dans les écoles bilingues de quelques pays du sud (zones arabophone, créolophone et subsaharienne de la francophonie)
Colette Noyau (Professeure en Sciences du Langage, Université Paris-X Nanterre)
Vendredi 18 décembre 2009 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
De ce vaste corpus des écoles primaires de pays du sud francophones : séquences de classe de/en français et de/en L1 dans divers contextes multilingues, où la transition de l’enseignement en L1 à l’enseignement en français L2 nécessite des passages entre L1 et L2 dans les activités de classe, nous avons tiré un DVD de séquences vidéo en vue de la formation des [formateurs de] maitres aux passages L1-L2.
La conférence exposera les voies par lesquelles s’effectue chez les élèves le passage de la L1 à la L2, et en quoi les pratiques enseignantes les y aident ou non, en l’illustrant de passages analysés de ces séquences de classe. Notre approche est centrée sur les apprenants. Nous décrivons les parcours cognitifs ménagés par l’école pour établir des ponts entre les langues, en fonction des contraintes de curriculum et de la formation des maitres qui met peu l’accent sur cet aspect du travail.
Références (en partie disponibles sur le site http://colette.noyau.free.fr)
Noyau C., ed. (2007) : /Actes du colloque international « Appropriation du français et construction de connaissances via la scolarisation en situation diglossique »/, Paris-X-Nanterre, COMETE, CD-rom.
Noyau, Colette (2007): « Les langues partenaires du français dans la scolarisation en francophonie subsaharienne. Atouts et obstacles pour leur mise en pratique ». Dans : /Les actions sur les langues : Synergie et partenariat/. G. Chevalier, ed. EAC / AUF.
Noyau C. (2009) : /Modalités d’optimisation du passage de L1 à L2 dans l’enseignement primaire en contexte multilingue, Mauritanie, Mali, Seychelles/. OIF / Eds. Le Web pédagogique, 304 p.
Séminaire ATILF
La modélisation formelle de la paraphrase et de ses applications
Jasmina Milic’evic’ (Department of French, Dalhousie University, Halifax, Canada)
Vendredi 27 novembre 2009 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
La contribution des noms abstraits à la cohérence discursive
Olga Anokhina (UMR 8132 CNRS /ENS, ITEM, Paris)
Vendredi 5 juin 2009 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Polysignifiance et changement de sens du nom propre. Questions et options méthodologiques pour l’interprétation en corpus du toponyme Outreau.
Michelle Lecolle (CELTED, Université Paul Verlaine-Metz)
Vendredi 29 mai 2009 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
On rapportera et discutera ici les options théoriques (changement de « sens » du toponyme) et méthodologiques de l’analyse menée. En recourant à un corpus de presse contemporaine partitionné en cinq sous-corpus relevant de tranches historiques différentes, l’analyse, aidée par le recours au concordancier Antconc, se donnait pour objectif de rendre compte, d’une part de ce qui construit le changement du sens de Outreau, d’autre part des éléments d’interprétation pertinents des différents sens du nom. Elle croise plusieurs paramètres d’interprétation, relevant de paliers syntagmatiques différents : niveau du syntagme et de la phrase, niveau textuel (article de presse) et niveau intertextuel (corpus). On discutera ici la part d’interprétation basée sur l’utilisation du concordancier et la part d’interprétation humaine qui demeure nécessaire, selon les différents paliers mentionnés.
Séminaire ATILF
Les traductions médiévales françaises de la Légende dorée : tentative de caractérisation d’un corpus.
Olivier Collet (Univ. Genève, Département de langues et littératures françaises et latines médiévales)
Lundi 4 mai 2009 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Vers une approche plurilingue des apprentissages langagiers
Joaquim Dolz (Univ. Genève), Marielle Rispail (Univ. Grenoble, LIDILEM) et Stéphanie Clerc (Univ. Avignon, ICAR et ICTT)
Vendredi 24 avril 2009 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Les enjeux de l’uniformisation linguistique d’un champ de connaissances : le cas de la langue du droit européen
Marc Debono (Université de Tours)
Vendredi 20 mars 2009 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire de syntaxe et de sémantique
La qualification nominale : approche typologique
Loïc Perrin (LLACAN UMR 8135)
Vendredi 13 mars 2009 | 14h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Présentation de la base de données lexicographiques panfrancophone (BDLP) internationale
Christel Nissille et Willy Stumpf (ATILF)
Vendredi 13 mars 2009 | 10h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
A- Le concept de la BDLP-Internationale
La Base de données lexicographiques panfrancophone (BDLP) a pour objet la description lexicographique des français régionaux de la francophonie. Elle est actuellement en voie de réalisation pour les français de France (dans le cadre du laboratoire ATILF, CNRS-Nancy Université) et de Suisse (Centre de dialectologie de l’Université de Neuchâtel), dont nous parlerons plus particulièrement, mais aussi de l’Acadie, de l’Algérie, de la Belgique, du Burundi, de la Louisiane, du Québec, etc. (voir www.bdlp.org). L’objectif est de constituer et de regrouper des bases (locales ou régionales) représentatives du français de chacun des pays et de chacune des régions de la francophonie à partir d’une structure commune. Les bases de données sont conçues de façon à pouvoir être consultées sur Internet et forment un réseau de données régionales dans lequel il est possible d’effectuer des recherches transversales à travers les banques de données individuelles (familles lexicales, sémantiques) ainsi que des rapprochements entre les usages des diverses communautés (recherches inter-bases).
B- La description du français régional
« La base de données consiste en un fonds informatisé réunissant des données déjà organisées résultant d’une analyse de corpus. Sans être elle-même un dictionnaire, la BDLP est une collection de dossiers concernant des mots de la langue régionale » (Poirier et al. 2003 : 11).
Le cadre de la base de données révèle en quelque sorte le travail du lexicographe du français régional, qui est avant tout un observateur cherchant à faire état des diverses formes qu’il rencontre dans l’usage. Si dans un article de dictionnaire traditionnel ces informations glanées servent de toile de fond permettant la rédaction du commentaire, dans la base de données ces informations sont fournies au lecteur, explicitées et réparties dans une série de rubriques dont les contenus peuvent être exploités de façon multiple. Elles sont de plus mises en valeur puisqu’il est possible d’y insérer des informations non seulement linguistiques, mais aussi culturelles par le biais de matériaux multimédia afin de présenter à l’utilisateur les réalités propres à une région de façon claire et démonstrative.
Bibliographie : C. Poirier et al. (2003), Document de présentation de la BDLP, www.bdlp.org.
Séminaire de syntaxe et de sémantique
Classes nominales et noms abstraits en yilumbu (langue bantoue)
Ghislaine Gamille (doctorante, dir. M-L Knitel, éq Lexique)
Vendredi 6 février 2009 | 14h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | Salle B 10
Exemplier à venir
Historique 2008 des séminaires de l’ATILF
Séminaire de syntaxe et de sémantique
Les diathèses, une notion nouvelle relevant d’une linguistique à trois niveaux
Emmanuel Deronne (ATILF)
Vendredi 21 novembre 2008 | 14h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | Salle B 10
Séminaire ATILF
Les entités syntagmatiques du lexique et leur modélisation
Alain Polguère (OLST – Département de linguistique et de traduction – Université de Montréal)
Vendredi 17 octobre 2008 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire de syntaxe et de sémantique
Quelle(s) unité(s) syntaxique(s) maximale(s) en français parlé ? Discussions autour de quelques problèmes rencontrés
Christophe Benzitoun (ATILF)
Vendredi 3 octobre 2008 | 14h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | Salle B 10
Pour autant, la question des unités syntaxiques maximales est loin d’être résolue et la segmentation systématique de textes oraux est une tâche extrêmement complexe. Dans notre présentation, nous nous attacherons essentiellement à pointer quelques problèmes en nous basant sur des exemples extraits de corpus oraux.
Séminaire ATILF
Discours pédagogique, littératie, inégalités scolaires.
Élisabeth Bautier (Université de Paris 8 – Laboratoire ESSI-Escol)
Vendredi 3 octobre 2008 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
L’Ontology Web Language et le lexique gallo-roman. Le cas de l’Atlas Linguistique de la Wallonie.
Nicolas Mazziotta (Université de Liège)
Vendredi 13 juin 2008 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
proposerons, suivant le même principe, d’employer OWL pour modéliser les articles du FEW. Nous comparerons la structure que nous proposons à celle des notices rédigées actuellement en XML, en prenant l’exemple de l’article « basiolum » en cours de rédaction.
Séminaire ATILF
CLELIA : Développement d’un corpus littéraire et linguistique par le biais d’un dialogue interdisciplinaire
Thomas Lebarbé (Laboratoire LIDILEM, EA 609, Université Stendhal – Grenoble 3)
Vendredi 6 juin 2008 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire de syntaxe et de sémantique
La structure interne des correlatives
Corrina Anderson (Université de Yale)
Vendredi 6 juin 2008 | 14h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | Salle B 10
Séminaire ATILF
De la didactique du français à la socio-didactique des langues
Marielle Rispail (MCF en Sciences du langage, IUFM / Université de Nice, Laboratoire LIDILEM de Grenoble)
Vendredi 23 mai 2008 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | Salle B 10
– dans notre parcours personnel
– sur le plan chronologique
– à travers quelques exemples où s’actualise le concept de « socio-didactique » dans des contextes complexes de plurilinguisme (la Lorraine francique, l’Algérie, le sud-est asiatique).
Nous terminerons sur les voies ouvertes par cette notion, entre autre sur le plan méthodologique et pour l’enseignement des langues aux publics issus de l’immigration.
Séminaire MSH
Projet d’informatisation du Du Cange et du Nouveau Du Cange et les corpus liés
Bruno Bon (CNRS-IRHT) et Anita Guerreau-Jalabert (CNRS-IRHT)
Vendredi 16 mai 2008 | 10h00-11h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Au delà d’un simple changement de support, déjà disponible en plusieurs endroits du Web, il s’agit surtout de donner les moyens aux chercheurs d’extraire le plus d’informations possible d’un ouvrage aussi riche que sous-exploité, grâce au développement d’une interface conçue par des chercheurs pour des chercheurs.
Ce projet s’intègre dans un programme plus large, proposé à l’ANR, destiné à mettre en place, entre autres, une plateforme interactive de philologie médiolatine, qui regrouperait, autour de l’ancien Glossarium de Du Cange, les nouveaux dictionnaires de latin médiéval en cours de rédaction, en France (Novum Glossarium) comme en Europe.
Nous saisirons l’occasion pour tenter de montrer comment la lexicographie médiolatine doit faire sa révolution, et comment la préparation de ce programme a nourri notre réflexion sur l’avenir de notre travail de rédacteurs de dictionnaires : la rationalisation de la structure et de la longueur des notices, et surtout le soutien d’un réseau de collaborateurs interactif pourraient compenser en partie la faiblesse critique des moyens humains disponibles ; l’analyse conjointe des langues vernaculaires et du latin, ouverte à grande échelle par le développement des corpus virtuels, devrait permettre d’améliorer l’efficacité et la pertinence de notre travail.
Séminaire MSH
Corpus et diachronie
Axe 2 MSH « Langues, textes et documents » – Frédéric Duval (U. Metz)
Vendredi 16 mai 2008 – 14h
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Présentation : Frédéric Duval (U. Metz)
Céline Guillot (ENS-LSH Lyon) : « Méta-données de la Base de Français Médiéval (BFM) et exploitation linguistique ».
Anita Guerreau-Jalabert (CNRS-IRHT) : « Sémantique historique latine et vernaculaire : la notion de sang dans les représentations de la parenté au Moyen Age ».
Gilles Siouffi (Montpellier-IUF) : « Etat des corpus et desiderata pour le XVIIe siècle ».
Cette séance de séminaire sera suivie d’une brève réunion organisationnelle sur les projets de l’axe.
Séminaire ATILF
Effets de la tendance dissimilative en français
Marc Plénat (UMR 5263 – Axe DUMAL)
Vendredi 16 mai 2008 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | Salle B 10
Séminaire ATILF
« Un ciel… gris de chez gris… » : de la construction « X de chez X » à « Adj de chez Adj »: du locatif à l’intensif
Catherine Schnedecker (Université de Strasbourg)
Vendredi 11 avril 2008 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Décrire et formaliser des constructions paradigmatiques : Application aux disfluences et coordinations dans une grammaire du français
Marie-Laure Guénot (LIA-CERI Avignon)
Vendredi 4 avril 2008 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
base de l’étude de productions linguistiques spontanées écrites et orales et en m’inspirant de travaux de l’Approche Pronominale, j’ai représenté cet axe de structuration linguistique dans mon modèle de grammaire formelle du français, et j’illustrerai mon propos à l’aide d’exemples d’analyses de coordinations et de disfluences.
Mots-clés: Approche Pronominale, Grammaires de Construction (CxG), Grammaires de Propriétés, Syntaxe, Interaction entre différents domaines d’analyse, Développement de grammaire, Linguistique descriptive,
Linguistique formelle, Coordination, Disfluences, Entassements paradigmatiques.
Séminaire ATILF
La phraséologie médicale. Etude contrastive français-allemand
Anne-Marie Nahon-Raimondez
Vendredi 21 mars 2008 | 10h30-12h00
ATILF Bâtiment CNRS, salle de réunion 2e étage
Séminaire de syntaxe et de sémantique
Les adjectifs taxinomiques du français : une approche syntaxique
Marie-Laurence Knittel (ATILF / Nancy-Université & CNRS)
Vendredi 14 mars 2008 | 14h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | Salle B 10
Séminaire ATILF
Etude de l’influence des pratiques langagières enseignantes sur l’acquisition de la langue orale chez des élèves entre quatre et cinq ans
Nathalie Charvy (IUFM Dijon (Université de Bourgogne) – EA170 CALIPSO-ED 268, Paris 3)
Vendredi 7 mars 2008 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Discours et identité : approches et problèmes
Philip Riley (ATILF / Nancy-Université & CNRS équipe CRAPEL)
Vendredi 15 février 2008 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
2/ Survol de quelques approches ‘discursives’ de la construction de l’identité.
3/ Présentation du livre Language, Culture and Identity : An Ethnolinguistic Perspective (London : Continuum, 2007)
Séminaire de syntaxe et de sémantique
Variation formelle dans la construction de lexèmes en hébreu moderne : Le cas des nom en /ut/
Aurore Koehl (ATILF / Nancy-Université & CNRS)
Vendredi 18 janvier 2008 | 14h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | Salle B 10
Historique 2007 des séminaires de l’ATILF
Séminaire ATILF
« Le corpus et la vérité »
Tobias Scheer (CNRS – Université de Nice)
Vendredi 21 décembre 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Complément :
Article de Bernard Laks (Université de Paris X, laboratoire MoDyCo) : « Pour une phonologie de corpus »
Historique 2007 des séminaires de l’ATILF
Séminaire ATILF
« Faut-il /remettre les pendules /de la subordination temporelle/ à l’heure /? »
« Description de deux fonctionnements de /quand /et /avant que/de/ »
Christophe Benzitoun (ATILF, équipe Macrosyntaxe de l’écrit et de l’oral)
Vendredi 9 novembre 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
(1) Pécuchet venait d’en remettre la note à Bouvard quand tout à coup le tonnerre retentit et la pluie tomba (roman)
Dans cette configuration, la construction introduite par /quand/ ne constitue pas un repère temporel, contrairement aux exemples « canoniques » du type :
(2) Il nous a abandonnés, ma mère et moi, quand j’avais à peine un an. (roman)
Plus récemment, Le Draoulec (2003) et Delort (à paraître_a ) se sont intéressées à un fonctionnement impliquant /avant que/ et /avant de/ ressemblant étrangement à (1).
(3) 61 personnes, sur les 111 salariés présents sur le site chalonnais hier, ont débrayé de 14 h à 15 h, avant de reprendre ensuite normalement leur travail. (presse)
De la même façon, il s’oppose aux exemples en /avant que/de/ fonctionnant comme un repère temporel :
(4) Le 6 juillet, avant de me coucher, j’ai placé sur ma table du vin, du lait, de l’eau, du pain et des fraises. (roman)
Ces deux fonctionnements de /quand/ et /avant que/de/ ont fait l’objet de nombreuses analyses pragmatiques, sémantiques et discursives, si bien que l’on est désormais capable de caractériser précisément ces deux interprétations à travers notamment la distinction entre la présupposition et l’assertion (cf. Le Draoulec 2003 & 2006). Mais personne, ou presque, n’a abordé de manière précise les propriétés syntaxiques de ces constructions, excepté Benzitoun (2006) (sur /quand/ uniquement). Nous nous proposons donc de poursuivre ce premier travail en mettant en évidence les caractéristiques syntaxiques des constructions en /avant que/de/ et /quand/ du même type que celles des exemples ci-dessus. Nous montrerons notamment qu’il existe une congruence entre syntaxe et sémantique, pour peu que le cadre syntaxique que l’on adopte ne soit pas trop imprégné de la conception scolaire de la subordination. Nous espérons ainsi parvenir à « remettre les pendules à l’heure » entre la syntaxe et la sémantique afin d’approfondir la question de leur interaction. Néanmoins, nous nous limiterons à l’étude spécifique des deux fonctionnements exemplifiés ci-dessus. Cela nous permettra de poser les prémisses d’un travail plus ambitieux concernant l’interface entre la syntaxe et la sémantique.
Dans la première partie, nous retracerons l’histoire de la « subordination inverse » et des différents termes successifs qui ont été employés pour désigner les exemples en /quand/ tels que ?(1), afin de mettre en lumière leur caractère polysémique et généralement contradictoire. Dans la deuxième partie, nous rappellerons brièvement les principales propriétés dégagées dans les études sémantiques. Dans la troisième partie, nous proposerons une analyse qui montre que l’opposition sémantique entre présupposition et assertion est doublée d’une opposition syntaxique entre dépendance et autonomie. Enfin, dans la dernière partie, nous proposerons des pistes de recherche portant sur d’autres exemples.
Séminaire ATILF
« Les emplois de /anti/- en français contemporain : réflexion sur les catégories traditionnelles Préfixes /versus/ Prépositions »
Franziska Heyna (Université de Fribourg)
Vendredi 26 octobre 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
« Existe-t-il des emprunts au gaulois en français ? Réflexions à partir du traitement du lexique d’origine gauloise dans le TLF »
Rebecca Loeb (Université de Bâle)
Vendredi 5 octobre 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Comment repérer le vocabulaire qui pourrait présenter des emprunts du français au gaulois
La version informatisée du Trésor de la langue française facilite énormément cette tache, vu que l’on peut chercher tous les articles qui contiennent la notion « gaulois ».
La liste du TLFi
On arrive à une liste de 220 mots français, d’origine gauloise (pas d’emprunts !). Ces mots se laissent diviser dans de différents groupes. Le premier groupe est constitué de mots d’origine gauloise. Le deuxième, de mots avec des étymons latins d’origine gauloise. Le troisième, de mots où le gaulois n’apparaît qu’en second lieu. Le quatrième, de mots dont l’origine est incertaine.
Commentaire et critique de cette liste
Finalement, les deux premiers groupes sont plus intéressants que les deux autres. Ainsi, ils méritent un regard plus précis. On y trouve des points forts, mais aussi des détails malheureux qu’il convient de relever et proposer des améliorations.
L’actualisation de l’article alose
Une explication de chaque pas de la démarche pour l’actualisation de l’article alose qui est maintenant consultable en ligne, sur le site du TFL-Etym.
Conclusion
Les emprunts au gaulois en français ne sont pas possibles. Premièrement, entre le gaulois et le français, il manque d’autres langues, parce que le français n’a pas suivi temporellement le gaulois. Le gaulois a pu influencer les langues latines, qui l’ont suivi directement. C’est dans les langues romanes qu’on trouve les étymons du lexique français. Deuxièmement, aussi les emprunts savants sont impossibles, vu que le gaulois est presque inconnu aujourd’hui.
Le TLF prouve clairement que ces emprunts n’existent pas. Il y a un seul article où figure dans la partie étymologique un emprunt au gaulois. Ainsi, la question du début se modifie un peu. Il est alors intéressant d’étudier tous les mots d’origine gauloise, ce qui nous mène à la liste du TLFi des 220 mots. A partir de là, s’offre une multitude d’autres questions sur le lexique d’origine gauloise et son traitement dans le TLF, ce que nous allons faire en partie.
Séminaire ATILF
« L’importance du travail d’attestation pour le chercheur en droit »
Michel Séjean (Université Panthéon-Assas – Paris II)
Vendredi 22 juin 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
A partir d’une étude sur la genèse des mots « unilatéral » et « bilatéral », réalisée dans le cadre d’une thèse de droit, seront examinées les conclusions auxquelles peut mener une remontée dans le temps, au fil de ces deux adjectifs.
Les conclusions sont doublement surprenantes.
Sur le plan linguistique, d’abord, elles conduiront à des antédatations des adjectif « unilatéral » et « bilatéral ». Cette découverte est aussi étonnante que dépaysante, car la remontée dans le temps s’accompagne d’un voyage dans l’espace, de la Rome de Justinien à la Byzance de Basile, en passant par la Saxe de Pufendorf, ou encore la Toulouse de Cujas et l’Orléans de Pothier.
Sur le plan juridique, ensuite, une datation plus précise permettra de séparer les deux fonctions prêtées à une distinction notionnelle en droit. En effet, les classifications juridiques participent activement à la structure du droit, comme un édifice rationnel et cohérent. Mais ces classifications ont une double fonction.
Elles servent en premier lieu d’outil pédagogique, pour comprendre et enseigner le droit. A cet égard, les anachronismes sont permis.
Mais elles ont également une autre fonction, plus lourde de conséquences concrètes. Elles permettent une opération essentielle à la technique juridique: la qualification juridique des faits, dont dépendent des effets de droit. Ces conséquences juridiques sont regroupées sous la notion de régime juridique. Aussi bien, nous verrons que le travail d’attestation permet de séparer les deux fonctions occupées par une seule et même distinction: sa vocation didactique d’une part, et sa fonction de qualification porteuse de régime d’autre part.
Loin de cantonner la linguistique à sa seule dimension explicative, nous proposerons donc de lui attribuer une certaine capacité démonstrative, en gardant néanmoins à l’esprit qu’une telle proposition ne se formule utilement qu’avec prudence et modestie.
Séminaire ATILF
« Les logiciels pour le traitement de corpus oraux en français »
Magali Husianycia (ATILF)
Vendredi 15 juin 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Puis, je mènerai une brève réflexion sur la notion de typologie textuelle et sur le rôle qu’elle peut avoir dans la linguistique de corpus.
Séminaire ATILF
« Two examples of Cuban pedagogical lexicography : the Diccionario Escolar Ilustrado and the Diccionario Básico Escolar »
Leonel Ruiz Myares (Director del instituto de linguistica applicada de Santiago de Cuba)
Vendredi 8 juin 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
The bibliographic revision revealed that the Cuban lexicographic work had it origin in the 18th Century. However, since then there is no evidence of further attempts to produce dictionaries for Cuban children. This fact prompted us to start a national research survey to establish students´ active vocabulary and their main characterising features with a view to selecting the lemmas for inclusion in the dictionaries.
A demonstration of the electronic version of one of the dictionaries (Diccionario Básico Escolar) we will show at the speech.
Séminaire ATILF
« Une contribution à l’histoire du lexique français : étude des dénominations humaines dans l’Heptaméron de Marguerite de Navarre »
Emilie Devriendt (Université de Poitiers)
Vendredi 4 mai 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
« La syntaxe ordinaire à la Réunion »
Gudrun Legeden (Université de la Réunion)
Vendredi 27 avril 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
« La morphologie flexionnelle est-elle une fonction ? »
Olivier Bonami (Université Paris 4 – Sorbonne) & Gilles Boyé (Université de Bordeaux 3)
Vendredi 20 avril 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Nous examinons plusieurs exemples de situations où un système flexionnel ne semble pas être fonctionnel : les lexèmes polyparadigmatiques, les formes négatives dans la conjugaison du népali, et les pronoms faibles du français, souvent considérés comme des marques flexionnelles.
Ces trois exemples sont emblématiques de trois types d’exceptions à la fonctionnalité qui n’ont pas le même statut.
Séminaire ATILF
« Les premières formes d’anaphore chez l’enfant »
Anne Salazar-Orvig (Université Paris 3)
Vendredi 30 mars 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
« La Pompamo : un outil de détection des candidats à la néologie pour la veille lexicale »
Sandrine Ollinger (ATILF)
Vendredi 16 mars 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
« du linguicien au sémanticiste : quelques cas d’echangisme suffixal »
Stéphanie Lignon (ERSS-Université de Haute Alsace)
Vendredi 9 février 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
La virgule, de la syntaxe à l´argumentation
Véronique Dahlet (Professeur à l’Université de Sao Paulo)
Vendredi 2 février 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
« La périodisation des latinismes dans la langue française »
Bruno Staib (Mayence, Allemagne)
Vendredi 26 janvier 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
« Prosodie et syntaxe »
José Deulofeu (Université de Provence – DELIC) & Philippe Martin (Université Paris 7)
Vendredi 19 janvier 2007 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Historique 2006 des séminaires de l’ATILF
Séminaire ATILF
« Pour un lexique de la valence verbale en français »
A. Valli (Université de Provence)
Vendredi 15 décembre 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
« Une approche distributionnaliste et constructiviste en sémantique »
P. Jalenques & F. Thuillier (Rouen)
Vendredi 1 décembre 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment A | Salle A 104
Séminaire ATILF
« Voix et diathèses »
Emmanuel Deronne (IUFM Lorraine)
Vendredi 17 novembre 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
« Entre interrogation plein texte et balisage fin, façon TLF: la voie moyenne du Féraud informatisé sous STELLA »
Philippe Caron (METADIF – Poitiers)
Vendredi 10 novembre 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
La version STELLA du Féraud informatisé, qui devrait être en ligne à partir de 2008, offre deux nouveautés qui font son originalité.
Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique
Bilan : la méthodologie du projet TLF-Étym
Éva Buchi (ATILF | équipe Étymologie et histoire du lexique)
Mercredi 28 juin 2006 | 14h00-15h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique
Écueils à éviter dans le traitement historique des belgicismes dans la lexicographie française générale
Marie-Guy Boutier (Université de Liège)
Vendredi 23 juin 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Phraséologie et constitution de texte
Heinz-Helmut Lüger
Vendredi 2 juin 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique
Le traitement de la phraséologie dans les notices étymologiques du TLF
Jean Klein (Université de Louvain-la-Neuve)
Mercredi 24 mai 2006 | 14h00-15h30
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Séminaire ATILF
L’empreinte indélébile de Nicolas Beauzée dans l’histoire de la phonétique française
Christophe Rey (DELIC, Aix-en-Provence)
Vendredi 21 avril 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Notre exposé revient sur les conclusions de ce travail de doctorat qui en prenant pour cadre d’étude le siècle des Lumières – siècle décisif pour les progrès et la diffusion des connaissances dans la plupart des domaines scientifiques – s’est attaché à définir la nature des savoirs relatifs à la substance phonique de la langue chez les grammairiens-philosophes.
Recentrée sur l’Encyclopédie Méthodique (1782-1832) de Charles-Joseph Panckoucke – encyclopédie continuatrice de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné (1751-1777) de Diderot et d’Alembert -, notre étude a mis en évidence l’apport fondamental et pourtant méconnu du grammairien Nicolas Beauzée dans le développement, la thématisation et la diffusion de la description des sons du français.
À travers la maturation scientifique qui va de ses articles de grammaire de l’Encyclopédie, en passant par sa Grammaire générale (1767), jusqu’au dictionnaire Grammaire & Littérature (1782-1786) de l’Encyclopédie Méthodique, Beauzée fournit une réflexion sans précédents sur les sons de la langue, et sans doute la théorie la plus aboutie sur ce sujet au XVIIIe siècle.
Après avoir esquissé quelques-unes des avancées que ce grammairien formule dans la classification des unités phoniques – avancées qui préfigurent notre phonétique et notre phonologie modernes – nous insisterons sur le fait que ce dernier propose au sein de la Méthodique une importante et novatrice thématisation lexicale sur les sons, dont l’écho s’est longtemps fait entendre dans la tradition lexicographique postérieure.
L’héritage scientifique légué par Nicolas Beauzée, tant du point des vue de ses célèbres considérations syntaxiques que de celui de sa description plus marginalement connue du système phonique français, nous laisse croire à la nécessité de diffuser massivement les théories de ce grammairien. C’est en ce sens que nous avons fourni durant notre travail de thèse une réflexion sur la méthode d’informatisation des articles constituant notre corpus. En considérant les spécificités des articles de dictionnaires anciens bien souvent assez peu rigoureusement structurés, mais également l’aspect encyclopédique des entrées sur lesquelles nous avons travaillé, nous avons fait émerger le concept d’un balisage « souple » ou « flottant ».
Inspiré du balisage « analytique » prôné par Chantal Wionet et Agnès Tutin(3) , ce balisage constitue selon nous une réponse efficace à la volonté d’exploiter le plus possible les données du texte rétroconverti sans pour autant imposer une trop grande subjectivité du lexicographe dans l’identification des différents champs informationnels.
(1) Clérico, Geneviève. (1995). Analyses phoniques et prosodiques au XVIème siècle. Origine et préhistoire d’une discipline. Thèse de doctorat d’État, Université de Paris VIII Saint-Denis.
(2) Rey, Christophe. (2004). Analyse et informatisation des articles traitant de l’étude des sons dans le dictionnaire Grammaire & Littérature de Nicolas Beauzée et Jean-François Marmontel, issu de l’Encyclopédie Méthodique. Thèse de doctorat. Aix-en-Provence.
(3) Wionet, Chantal, Tutin, Agnès. (2001). Pour informatiser le Dictionnaire universel de Basnage (1702) et de Trévoux (1704) Approche théorique et pratique. Honoré Champion.
Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique
« Pour une mise à jour des notices historiques consacrées aux emprunts à l’ancien francique dans le Trésor de la Langue Française informatisé«
Martina Pitz (Université de Lyon III)
mercredi 5 avril 2006 | 14h00-15h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
« Du discours au lexique : la glose »
Agnès Steuckardt (Université de Provence/DIPRALANG)
Vendredi 31 mars 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Pour éclairer le sens d’un mot, l’analyse de corpus privilégie traditionnellement le repérage des associations récurrentes, sans se soucier de la conscience métalinguistique qu’en a ou non le locuteur. Il nous a semblé possible de trouver dans les gloses données par les locuteurs aux mots qu’ils emploient un autre accès au sens lexical. Je présenterai dans un premier temps la définition de la glose à laquelle nous nous sommes arrêtés et les différentes configurations syntaxiques de la séquence textuelle de glose. Deux cas de figure se distinguent en première analyse : soit le mot glosé est accompagné de sa glose sans intermédiaire lexical, soit la glose est introduite par un terme de liaison. Ces termes de liaison (ou marqueurs de glose) se subdivisent eux-mêmes en plusieurs catégories ; nous avons distingué ainsi d’une part les marqueurs à métaterme (du type c’est à dire, en d’autres termes), qui affichent leur destination métalinguistique, des marqueurs sans métatermes (ou, donc, comme), qui la masquent : j’illustrerai dans un second temps leur description linguistique par l’exemple de autrement dit et celui de tel. Je me pencherai pour finir sur les perspectives d’utilisation de cette recherche : une automatisation du repérage des gloses est-elle envisageable ? La glose concerne-t-elle des cibles lexicales privilégiées ? Quelles limites intrinsèques comporte l’éclairage sémantique donné par les gloses discursives ?
Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique
« Apports de la base de données des plus anciens documents linguistiques de la France au projet TLF-Etym »
Martin Gleßgen (Université de Zurich)
Jeudi 30 mars 2006 | 14h00-15h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Une mésentente cordiale: l’anglo-normand, l’AND et la lexicographie du français
David Trotter (professeur à l’Université d’Aberystwyth et directeur de l’Anglo-Norman Dictionary)
Vendredi 17 mars 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | Salle B 10
La première édition était un dictionnaire classique sur papier ; la deuxième est disponible sur papier pour la partie A-E (publiée en 2005, en 1200 pp.), mais elle existe en même temps en ligne (www.anglo-norman.net). D’accès libre et gratuit, la version internet a plusieurs atouts : d’une part, elle permet toutes sortes de recherches ; d’autre part, l’AND lui-même fait partie d’un projet plus vaste qui inclut aussi un corpus de textes numérisés, appuyé par des articles scientifiques portant surtout sur le lexique de l’anglo-normand. Grâce à la technologie XML (encodage TEI) qui sous-tend l’ensemble, l’usager peut passer facilement du dictionnaire aux textes et vice versa.
La conférence présentera l’AND (deuxième édition) et montrera les avantages que possède la version électronique. En même temps, j’aborderai la problématique d’un dictionnaire différentiel de l’ancien français et de la définition de l’anglo-normand, variété linguistique qui a toujours été au moins une demi-sœur de la langue française
Séminaire ATILF
« Le corpus informatisé et l’importance des typologies – de la lexicométrie vers la logométrie »
Margareta Kastberg Sjöblom (UMR 6039 « Bases, Corpus et Language » de Nice)
Mardi 14 mars 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
En outre, l’analyse lexicométrique et plus largement celle de la logométrie offrent une meilleure compréhension des variations typologiques. La variation entre les genres est-elle réellement si pertinente qu’elle le semble dans l’état actuel de la recherche ? Quelles variations langagières enregistre-t-on entre les différentes formes de discours ? Par quels paramètres lexicaux, sémantiques, morphosyntaxiques et structuraux les variations typologiques sont elles réellement régies ? Quelle contrainte la traditionnelle division en genres impose-t-elle aux locuteurs dans leur pratique discursive ?
L’analyse du corpus en situation montre que le lexique, la morphosyntaxe, la structure et la sémantique varient avec les genres. L’opposition entre les différentes typologies est toujours présente et souvent même prépondérante dans les différentes analyses statistiques.
Séminaire ATILF
« Projet Khartês : méthodes et outils d’analyse syntaxique »
Nicolas Mazziotta (Université de Liège)
Vendredi 10 mars 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
« Les qualifications métadiscursives du dire dans les discours écrits »
Annie Kuyumcuyan
Vendredi 3 mars 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Chaînage causal et schéma spatial dans la représentation des verbes
Bernard Fradin (Laboratoire de linguistique formelle)
Vendredi 17 février 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Constitution et exploitation d’un corpus diachronique : enjeux et spécificités
Sophie Prévost (CNRS/Ecole Normale Supérieure, Paris)
Vendredi 3 février 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique
Réflexions sur le traitement lexicographique des termes faisant référence à la civilisation antique et médiévale du TLFi
Frédéric Duval (Université de Metz/équipe Moyen français et français préclassique)
Mercredi 18 janvier 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
les défauts les plus fréquents des notices étymologiques et historiques et l’on proposera plusieurs directions pour opérer des corrections systématiques.
Télécharger les actes des séminaires de méthodologie en étymologie
Séminaire ATILF
Normes sémantiques et typologie textuelle
Carine Duteil-Mougel
Vendredi 6 janvier 2006 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Historique 2005 des séminaires de l’ATILF
Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique
La traque des premières attestations
Nadine Steinfeld (équipe Étymologie et histoire du lexique)
Mercredi 14 décembre 2005 | 14h00-15h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Analyse lexicale d’une » pierre de Rosette » du français en Angleterre au XVe s.
Christel Nissille (Université de Neuchâtel/ATILF)
Vendredi 2 décembre 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Un de ces exercices, l’Oxford Magdalen 188, est un manuscrit trilingue inédit du début du XVe siècle qui contient en parallèle le texte source, copie de la Somme le roi de Lorens d’Orléans (1280), et les traductions en latin et en moyen anglais.
Cette présentation en miroir des trois versions nous donne des informations assez précises sur la compréhension du texte par le traducteur anglais, que nous observons dans l’acte même de la traduction, et nous indique quels outils lexicaux et grammaticaux étaient à sa disposition.
Nous nous proposons de tenter d’analyser, grâce à cette « pierre de Rosette », de quelle manière le traducteur identifie les formes rencontrées puis les traduit.
Il s’agit donc de comprendre, en ce qui concerne la réception tout d’abord, les aides et les pièges que constitue la graphie du texte source, l’influence de la parenté des trois langues en présence et les problèmes que pose la variation diachronique et diatopique.
Du point de vue de la production, nous nous intéresserons surtout à l’utilisation du binôme synonymique et de la complémentarité des deux langues dans cette traduction.
Télécharger l’intervention de Christel Nissille (format PDF)
Séminaire ATILF
Approche cognitive de l’adjectif : sémantisme et fonction
Marie Luce Honeste (Université Rennes 2/E.A. Sens & Texte, Université de Paris-Sorbonne)
Vendredi 25 novembre 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
L’hypothèse développée est que les processus de formation du sens ne sont pas les mêmes dans la langue et dans le discours, parce que les mots n’y répondent pas aux mêmes types de fonctionnalités.
Dans cette perspective, l’adjectif sera donc abordé à deux niveaux :
– en langue, du point de vue de l’origine cognitive de la formation du sens lexical. À ce niveau, le statut grammatical de l’unité lexicale est moins prégnant que la notion véhiculée : il intervient comme simple forme du contenu ;
– en discours, du point de vue des mécanismes de formation du sens des énoncés, et du rôle sémantique qu’y tiennent les mots qui les composent. À ce niveau, au contraire, le statut et la fonction des unités lexicales deviennent prédominants, dans la mesure où c’est par leurs propriétés syntaxiques qu’elles participent activement à la formation du sens.
Télécharger l’intervention de Marie Luce Honeste (format PDF)
Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique
Dérivation française/romane/latine à l’intérieur d’une famille étymologique
Jean-Paul Chauveau (équipe Étymologie et histoire du lexique)
Mercredi 16 novembre 2005 | 14h00-15h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
L’explication étymologique des dérivés est donc entièrement falsifiable, c’est-à-dire que son adéquation à la réalité est vérifiable à l’intérieur même du dictionnaire. Cela a pour conséquence et avantage qu’on peut très facilement vérifier :
1) si l’explication étymologique qui est donnée de tel ou tel dérivé est cohérente avec les programmes dérivationnels qui sont décrits sous les suffixes en cause, c’est-à-dire si le dérivé analysé correspond bien au modèle dérivationnel qui est explicité dans l’article consacré au suffixe;
2) si les programmes dérivationnels analysés sous chaque suffixe rendent compte de tous les événements qui affectent l’histoire, la forme et le sens de la plupart des dérivés qui contiennent cet élément, autrement dit si le programme dérivationnel est suffisamment riche et complexe pour rendre compte de l’histoire des dérivés sous lesquels il sera renvoyé à l’article traitant du suffixe.
Cette recherche de cohérence est possible maintenant qu’on dispose de l’entier du TLF. Evidemment lorsque la rédaction en était aux premiers volumes, la situation était bien différente: les articles consacrés aux suffixes n’étaient pas écrits et ces derniers ne pouvaient bénéficier de la totalité des articles où ces suffixes étaient concernés. D’où les ratés inévitables. Je rappelle la boutade de Gilliéron, l’auteur de l’Atlas linguistique de la France: ‘le questionnaire aurait été sensiblement meilleur s’il avait été constitué après l’enquête’.
Télécharger les actes des séminaires de méthodologie en étymologie
Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique
L’importance de la critique des sources en étymologie
Frankwalt Möhren (DEAF, Heidelberg)
Jeudi 3 novembre 2005 | 14h00-15h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Les régionalismes en ancien et en moyen français
Gilles Roques et Yan Greub
Vendredi 14 octobre 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
« Je présenterai la localisation d’un texte de la fin du 15e siècle, le Nouveau Pathelin, sur la base du travail effectué dans mon ouvrage Les Mots régionaux dans les farces françaises. En introduction, j’insisterai spécialement sur les conditions de présence des attestations lexicales, qui rendent particulièrement productive la prise en compte des attestations dialectales modernes, pour autant que cela se fasse dans une perspective historique. J’essaierai aussi de montrer l’utilité de la cartographie pour la localisation du lexique et des textes anciens. J’essaierai aussi d’exposer en quoi la méthode de localisation que je propose s’applique aux textes de la
période considérée, et d’indiquer que les problèmes sont peut-être différents pour d’autres documentations.
G. Roques se propose de contester le résultat de la localisation que je propose, et nos communications devrait déboucher sur une discussion, de faits et de méthode. »
Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique
Le traitement historico-étymologique des régionalismes dans le TLFi
André Thibault (professeur à l’Université de Paris-Sorbonne)
Mercredi 5 octobre 2005 | 14h00-15h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Télécharger les actes des séminaires de méthodologie en étymologie
Séminaire ATILF
Les constructions adverbiales en français contemporain
Lassaad Oueslati (Laboratoire de Linguistique Informatique)
Vendredi 30 septembre 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire de méthodologie en étymologie et histoire du lexique
La série du Dictionnaire de Trévoux, une source de références parfois maltraitées dans le TLF
Isabelle Turcan (équipe Métalexicographie historique)
Mercredi 21 septembre 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Problèmes méthodologiques de la constitution et de l’analyse de corpus d’interaction adulte-enfant au cours de l’acquisition du langage
Martine Vertalier, CRALOE (Centre de Recherche sur l’Acquisition du Langage Oral et Ecrit) composante de CALIPSO (Acquisition, Cognition, Interaction,
Pratiques Sociales du Langage), Paris 3. Luiggi Sansonetti, SYLED (Systèmes Linguistiques, Enonciation et Discursivité) et CALIPSO, Paris 3.
Vendredi 16 septembre 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Nous présenterons les principaux aspects théoriques et méthodologiques d’une approche linguistique de l’acquisition du langage (oral et écrit), approche qualitative en ce qu’elle s’appuie sur des données attestées, recueillies en contexte discursif, dans des corpus longitudinaux individuels d’interactions entre un adulte et un enfant, par opposition aux approches quantitatives et comparatives souvent pratiquées en psycholinguistique.
Nous exposerons les méthodes de recueil, de transcription et d’analyse élaborées et affinées au sein du CRALOE depuis une trentaine d’années : analyse syntaxique conjointe des énoncés de l’adulte et de l’enfant (et parfois des textes écrits supports d’interaction), recherche de phénomènes d’interaction susceptibles de déclencher des processus d’apprentissage à long terme, recherche de traces d’appropriation, immédiate ou différée, par l’enfant d’introducteurs de complexité syntaxique, étude de l’évolution de la combinatoire de ces constructions complexes…
Nous évoquerons l’apport de la linguistique de corpus à cette réflexion sur les processus d’acquisition et les problèmes soulevés par une exploration informatisée de corpus où le langage est en cours d’élaboration, ainsi que notre projet de constitution d’une base de données pour la recherche en acquisition du langage, qui permettrait de systématiser les observations qualitatives et, entre autres, de confronter et d’évaluer les manières d’interagir d’adultes différents, à la lumière de la notion de « genre » de discours.
2. Luiggi Sansonetti :
Après un aperçu de différentes conventions de transcription de l’oral et des problèmes que ces variations (entre laboratoires, phénomènes observés et auteurs) posent, tant à la lecture des documents qu’aux analyses assistées par ordinateur, nous présenterons une » aide » à la création de nouveaux documents pour » au moins » standardiser les transcriptions établies au sein de l’équipe. En même temps, ce » modèle » permet de stocker ces nouveaux documents dans un format XML, suivant une structure définie, pour assurer une compatibilité nécessaire pour un échange de corpus avec d’autres communautés. En plus de ce cadre d’échange, nous évoquerons l’apport de ce formalisme à une analyse semi-automatique. Nous présenterons l’apport de l’utilisation de plusieurs logiciels pour la recherche de certains phénomènes d’interaction tels que reprises et reformulations entre adulte et enfant, pour les analyses syntaxiques, et pour le repérage de l’évolution langagière dans le cas de corpus longitudinaux.
Nous attendons beaucoup de l’expérience des membres de l’ATILF pour répondre à nos ambitions et à nos questionnements dans ce domaine particulier de l’acquisition du langage, où il s’agit non seulement de décrire des données linguistiques mais de saisir dans la durée la dynamique de l’élaboration d’un fonctionnement langagier et cognitif.
Atelier de découverte ATILF
Le traitement des vedettes regroupant un masculin et un féminin (catcheur, -euse) et celui des emprunts non explicites («mot anglais» plutôt que «emprunt à l’anglais») dans le TLFi et le Supplément au TLF
Pascale Bernard | Geneviève Fléchon | Marie-Josée Mathieu (ATILF)
Vendredi 1 juillet 2005 | 10h30-12h00
ATILF Bâtiment CNRS, salle de réunion du sous-sol
L’objectif de ces réflexions est de proposer une présentation de ces données optimale, voire nouvelle, en tout cas cohérente.
Séminaire ATILF
« Rationalisme » et « empirisme » en sémantique lexicale. Les approches « logiques » et « cognitives » et leur utilité dans les domaines de la lexicographie et de la « traductologie »
Jörn Albrecht (Université de Heidelberg)
Vendredi 17 juin 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Les déterminants nominaux quantifieurs et la métaphore
Sarah Leroy (UMR CNRS 7114 MoDyCo, Paris X – Nanterre)
Vendredi 3 juin 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
En fait, différentes relations métaphoriques sont en cause (quantification d’une notion non quantifiable, métaphore binominale d’identification), tandis que la valeur de quantification n’est pas toujours la plus saillante. En gardant toujours comme base de classement les différents types de noms utilisés, on proposera de classer les différentes réalisations de syntagmes Dét-N1-de-N2 selon qu’ils réalisent plutôt une opération de quantification ou une identification métaphorique.
Atelier de découverte ATILF
Analyse syntaxique et sémantique des verbes de communication (projet ILF)
Bernard Combettes et Sébastien Haton (ATILF)
Vendredi 13 mai 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
L’analyse de ces verbes en contexte met en évidence qu’il n’est pas possible de les classer en vertu de la dichotomie transitifs versus intransitifs. Dans la réalité de la langue, la plupart des 900 verbes de parole analysés se comportent tantôt comme dire-transitif direct, tantôt comme parler-intransitif, ces deux verbes n’ayant eux-mêmes pas toujours un comportement "stable" en contexte. Bernard Combettes et Sébastien Haton animeront un exposé interactif et vous proposeront, le temps d’un séminaire, de vous glisser dans la peau d’un linguiste et d’effectuer avec eux le cheminement qui mène de l’élaboration des outils d’analyse à l’analyse des verbes de parole proprement dite. N’oubliez pas vos crayons !"
Séminaire ATILF
Tréma et néologie
Dominique Jacob (ATILF)
Vendredi 8 avril 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Atelier de découverte ATILF
Les locutions conjonctives temporelles: problèmes posés par l’approche historique (Projet Étude historique des «mots grammaticaux»)
Bernard Combettes et Annie Kuyumcuyan (ATILF)
Vendredi 1 avril 2005 | 10h30-12h00
ATILF Bâtiment CNRS, salle réunion 2ème étage
Atelier de découverte ATILF
La langue française du 14e au 16e siècle
Hiltrud Gerner, Gilles Souvay et al. (ATILF)
Vendredi 18 mars 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Quelques termes, illustrés par des miniatures, laissent entrevoir que la vie quotidienne de l’époque était somme toute assez proche de la nôtre.
Séminaire ATILF
Éléments de méthodologie pour l’étude littéraire assistée par ordinateur ou comment faire aimer l’ordinateur aux littéraires
Jean-Luc Benoit (ATILF)
Vendredi 4 mars 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Allons plus loin. L’enrichissement des ressources textuelles pourrait inclure avec profit des données d’histoire littéraire contenant la chronologie des événements historiques, sociaux, politiques, économiques, la biographie des écrivains, la bibliographie, les courants littéraires, l’histoire de la culture et le mouvement des idées.
Les développements de l’informatique mettent à la disposition de tous des textes numérisés et des moyens d’informations et d’analyse puissants. Néanmoins, et plus que jamais, nous voulons souligner que le travail avec l’ordinateur n’est qu’une partie de cette démarche personnelle et toujours nouvelle qu’est la lecture. L’outil informatique n’intervient que pour aider à mettre en évidence puis à approfondir des éléments mis au jour par chaque lecteur.
Séminaire ATILF
Les constructions à verbe support avec « conseil » comme noyau (du type « demander, avoir, porter conseil« )
Lene Schøsler (Université de Copenhague)
Vendredi 25 février 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
a. » Sire , fait il , il nos estuet bien conseil prendre et demender… » (Renard 13e s., v. 1575 BFM)
b. et sur ce il en demandoit à avoir conseil et que on le conseillast loyaulment (Froissart, Chroniques III 1390, p. 106 ATILF)
Séminaire ATILF
La linguistique ne pourrait-elle pas servir à expliquer des processus d’acquisition ?
Emmanuelle Canut (ATILF)
Vendredi 18 février 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Marguerite Duras vue par la statistique lexicale
Véronique Montemont (ATILF)
Vendredi 4 février 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Télécharger le diaporama du séminaire (format PDF)
Télécharger l’intervention de Véronique Montemont (format PDF)
Atelier de découverte ATILF
Initiation à l’étymologie à travers le projet TLF-Etym
Eva Buchi, Pascale Baudinot et Gilles Petrequin (ATILF)
Vendredi 21 janvier 2005 | 10h30-12h00
ATILF Bâtiment CNRS, salle réunion 2ème étage
Séminaire ATILF
Noms d’agents et noms d’instruments en -eur (-dor) dans la Galloromania
Franz Rainer (Université de sciences économiques et commerciales de Vienne, Autriche)
Vendredi 7 janvier 2005 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
La version écrite de cette conférence est parue dans la revue ‘Vox romanica’ 64 (2005), 121-140.
Historique 2004 des séminaires de l’ATILF
Atelier de découverte ATILF
Conception du réseau ATILF.FR : quels serveurs, quel type de réseau ?
Zina Tucsnak, William Sayer et Olivier Servas (ATILF)
Vendredi 17 décembre 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Un projet de dictionnaire scientifique libre en ligne
Yannis Delmas-Rigoutsos (IUFM de Poitou-Charentes)
Vendredi 3 décembre 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
– L’offre de dictionnaires imprimés ou numériques est très insuffisante dans le domaine scientifique. Les termes et notions du niveau baccalauréat sont absents ou erronés.
– Des initiatives individuelles apparaissent sur Internet.
Leur contenu est parfois de bonne qualité mais il ne dispose jamais de caution scientifique.
– Le manque de culture scientifique et technique dans notre société a atteint un niveau dangereux.
Par ailleurs, les dictionnaires tant individuels qu’institutionnels ne sont plus adaptés aux formes modernes de recherche d’information.
Nous proposons donc une nouvelle manière de produire un dictionnaire, tant en termes d’organisation humaine, que d’organisation des données numériques ou que d’interface homme-machine. Nous insisterons, par ailleurs, sur l’importance des interfaces machine-machine.
En termes d’organisation des données, nous insisterons sur l’importance d’adhérer au cadre structurant, en cours d’établissement, du web sémantique.
Enfin, nous présenterons dans quelle mesure un tel cadre permet aux équipes de recherche qui le souhaitent de diffuser leurs résultats.
Télécharger l’article « Pour une conception réticulaire des dictionnaires » (format PDF)
Atelier de découverte ATILF
FEW
Jean-Paul Chauveau et Nadine Steinfeld (ATILF)
Vendredi 19 novembre 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Dictionnaire des Notions Politiques et Sociales pour le collège et le lycée
Chrysta Pélissier et Henri-Claude Grégoire (ATILF)
Vendredi 5 novembre 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Au cours du séminaire, nous présenterons les grandes problématiques liées à la conception d’un tel dictionnaire sur support informatique, les premiers résultats liés à une comparaison entre le DNPS tel qu’il est actuellement envisagé et le DNPS tel qui pourrait être intéressant de le développer pour un tel public. Enfin, nous présenterons une première version d’un prototype du DNPS intéressant pour les lycéens dans le cadre de leur approche de l’éducation civique.
Séminaire ATILF
Segmentation automatique de documents
Stéphanie Audrit
Reconnaissance de la langue d’écriture d’un texte
Laurent Pierret
Vendredi 22 octobre 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Les mots composés en allemand : du lexique au texte
Maurice Kauffer (ATILF)
Vendredi 8 octobre 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Journées d’études
Acquisition du langage : quelles applications/implications sur le terrain ?
Comité d’organisation : Leroy Marie (Université Paris V), Godon Johanna (Université Paris 3), Canut Emmanuelle (Université Nancy 2), André Virginie (Université Nancy 2), Adami Hervé (Université Nancy 2)
Vendredi 17 et samedi 18 septembre 2004
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines
Le travail du linguiste s’intéressant à l’acquisition du langage apporte un éclairage spécifique à l’étude de la mise en fonctionnement du langage oral et tente de répondre aux questions suivantes : comment l’enfant apprend-il sa (ou ses) langue(s) maternelle(s) ? Par quelles stratégies communicationnelles l’enfant s’approprie-t-il le langage ?
Quelles sont les caractéristiques linguistiques de cet apprentissage ? Quels sont les processus cognitivo-langagiers mis en œuvre…?
Le linguiste se préoccupe également de la question de l’acquisition du langage écrit (lecture et écriture) en rapport avec la maîtrise du langage oral dans le cadre :
– du premier apprentissage pour les enfants entrant à l’école élémentaire,
– d’un apprentissage tardif (enfants et adolescents nouveaux arrivants, par exemple),
– d’un réapprentissage (cas des adolescents en échec scolaire et des adultes illettrés).
Ces études s’appuient sur les connaissances et les avancées des travaux dans les différents domaines des sciences du langage : phonétique expérimentale, linguistique de l’énonciation, linguistique des interactions verbales, analyse du discours, sociolinguistique, linguistique de la variation, syntaxe du français parlé et écrit…, et elles prennent en compte les différents niveaux d’analyse linguistique, sans pour autant ignorer les aspects psychologiques et sociologiques de l’acquisition du langage oral et écrit.
Ces journées d’étude ont pour objectif une actualisation des connaissances sur les aspects linguistiques du processus d’acquisition du langage oral et écrit, en élargissant et en confrontant les résultats et les perspectives de recherche choisies avec les problématiques de terrain rencontrées par les professionnels de l’enfance (pédiatres, médecins de PMI, personnels de structures petite enfance, orthophonistes, psychomotriciens, psychologues, animateurs, éducateurs, pédagogues…), les éditeurs de littérature enfantine, ou encore les associations de lutte contre l’échec scolaire et l’illettrisme.
L’objectif sera de déterminer les retombées possibles pour les praticiens des connaissances issues de la recherche. Au-delà de la compréhension de l’apprentissage du langage oral et écrit, il s’agira de réfléchir à l’articulation entre théorie et pratique afin d’ouvrir des pistes de travail pour les praticiens et les chercheurs.
Séminaire ATILF
« Sémantique historique théorique et appliquée – le cas d’ancien français /jeu/ »
Thomas Städtler (Dictionnaire Etymologique de l’Ancien Français, Heidelberg)
Vendredi 10 septembre 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
« On lira les résultats des recherches présentées lors de cette conférence dans l’article jeu du DEAF (Dictionnaire Etymologique de l’Ancien Français, fascicule J2, parution printemps 2005). »
Séminaire ATILF
Les Atlas Sémantiques : un modèle pour la représentation du sens
Sabine Ploux (Institut des sciences cognitives, UMR 5015 CNRS-Université Lyon I)
Vendredi 18 juin 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Quand le tréma se pose sur l’y …
Dominique Jacob (ATILF)
Vendredi 4 juin 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Mais, au fait, aucun ouvrage grammatical, aucun dictionnaire ancien ou moderne ne mentionnent cette existence.
Or la lettre y peut être couronnée d’un tréma. De nombreuses attestations manuscrites ou imprimées sont là pour le prouver. Dès le XVI° siècle (édition de Villon, 1532) et tout au long des époques suivantes jusqu’au XIX° siècle (Hugo). Mais quelle(s) signification(s) peut-on lui attribuer ? Comment comprendre ce phénomène ?
Aussi bizarre que cela paraisse, cet état de choses orthoépique n’a pas disparu de nos jours. Il suffit, pour s’en convaincre, de consulter les journaux comportant notamment des patronymes, des lieux et des marques publicitaires.
Séminaire ATILF
« L’analyse de la conversation appliquée à un texte du 16e siècle : le cas du Tiers Livre de Rabelais »
Véronique Zaercher (Toul)
Vendredi 7 mai 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
1) les verbes de locution et leurs variations sémantiques ;
2) la syntaxe d’un segment spécifique tel que l’incise ;
3) les interactions et les modalités d’agencement des répliques. En fonction du temps restant, nous nous interrogerons sur la pertinence qu’il pourrait y avoir à exploiter ces composantes textuelles pour évaluer l’authenticité du Cinquième Livre ou, en tout cas, la part qu’a pu avoir Rabelais dans sa rédaction.
Séminaire ATILF
Classes sémantiques de prédicats
Gaston Gross (LLI Paris)
Jeudi 22 avril 2004 | 14h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Conférence
Sémantique textuelle appliquée : l’exemple de la plate-forme de détection PRINCIP (filtrage automatique des documents racistes et xénophobes sur Internet)
Mathieu Valette Centre de Recherche en Ingénierie Multilingue (CRIM) & Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INaLCO), Paris
Mardi 20 avril 2004 | 14h00-16h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | Salle B10
Parmi les nouveaux champs d’investigation qui s’offrent aux linguistes, ceux liés à la gestion de l’information s’avèrent très prometteurs. Sur Internet en effet, la difficulté n’est pas de trouver de l’information, mais de trouver la bonne information. C’est donc l’établissement d’une problématique de l’interprétation automatique qu’on évaluera ici, en s’appuyant sur l’exemple de la plate-forme de détection de pages Web racistes PRINCIP.
Dépassant les systèmes de filtrage automatique conventionnels basés sur des listes de mots-clés ou des annuaires d’adresses préétablies, peu efficaces et exigeant de fréquentes mises à jour, PRINCIP met en jeu une analyse linguistique globale, multicritère, et différentielle des documents reposant à la fois sur les propositions théoriques de la sémantique interprétative et sur les possibilités offertes par l’implémentation dans un système multi-agents.
On exposera dans un premier temps les difficultés que posent les contenus à caractère idéologique en termes d’interprétation (automatique), les limites des méthodologies classiques appliquées à cette problématique (« Web sémantique », algorithmes) ; puis, on présentera quelques solutions apportées dans le cadre de PRINCIP.
Séminaire ATILF
Problèmes et méthodes de la dialectométrie (avec une présentation du logiciel VDM-Visual Dialectometry)
Hans Goebl (Université de Salzbourg)
Vendredi 2 avril 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Le but de mon intervention sera double : 1) de présenter les méthodes-DM les plus essentielles et d’en démontrer la raison d’être et l’utilité, 2) de présenter les résultats de plusieurs analyses-DM (effectuées sur les données d’un certain nombre d’atlas linguistiques : p. ex. de la France contemporaine et médiévale, de l’Italie, de l’Angleterre, des Pays Bas etc.)
Séminaire ATILF
Le Dictionnaire françois de Richelet (1680) : un illustre méconnu
Gilles Petrequin (ATILF)
Vendredi 19 mars 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Notre recherche actuelle s’attache donc avant tout à mettre la première édition du Dictionnaire de Richelet en contextualisation, tant par rapport à ses sources littéraires, techniques ou grammaticales qu’à l’égard des autres dictionnaires de la fin du XVIIe siècle, en particulier le Furetière et le Dictionnaire de l’Académie dont l’élaboration fut contemporaine du Richelet même s’ils parurent une décennie après lui. Cette recherche sur l’édition de 1680 devra être à l’avenir prolongée dans plusieurs directions notamment en ce qui concerne la transformation et l’évolution du texte de l’ouvrage de 1680 lors de ses éditions successives, et en particulier à l’occasion de la réédition procurée par Richelet lui-même en 1693. Une étude menée sur les différentes éditions parues au XVIIIe siècle permettrait également de mieux cerner les enjeux lexicographiques et idéologiques qui opposaient le Richelet aux différentes autres entreprises éditoriales concurrentes de l’époque, le Furetière et le Trévoux notamment.
Le riche fonds de dictionnaires anciens de l’ATILF permettra de mener à bien cette enquête qui demanderait, pour être menée avec toute l’ampleur souhaitable, le concours de plusieurs chercheurs.
Séminaire ATILF
Plaidoyer pour une mise à jour permanente de la rubrique « Etymol. et hist. » des articles du TLFi
Eva Buchi (ATILF)
Vendredi 12 mars 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
1) Le TLF (et donc le TLFi) contient à ce jour le dictionnaire historique du français moderne le plus fiable (« le trésor dans le Trésor »). Or la conservation de cette position de premier ordre dépend de notre aptitude à répercuter les résultats de la recherche étymologique et historique contemporaine dans les colonnes de cet opus magnum.
2) L’ATILF adopte une position quelque peu schizophrénique en assurant une large diffusion à un TLFi représentant l’état de la recherche de 1971/1994, tout en réalisant en son sein des recherches étymologiques et historiques poussées qui en rendent les rubriques « Étymol. et Hist. » de plus en plus désuètes.
3) Le passage du TLF au TLFi a constitué un immense pas en avant en raison des multiples possibilités d’interrogation qu’offre ce dernier. Or il s’agit à présent de profiter du second avantage que présente l’outil informatique sur l’outil papier : la facilité relative des corrections et mises à jour. Les retouches à apporter à la rubrique historique des articles du TLFi issues de recherches réalisées parmi nous sont nombreux. On peut citer par exemple :
- Les antédatations relevées par l’équipe « Moyen français et français préclassique ». Ainsi pour adminicule (1555 > 1494/1498), arille (1808 > 1426) ou azimut (1544 > 1362)1.
- Les étymologies corrigées dans la refonte du FEW : ainsi argent (représentant héréditaire analysé comme un emprunt au latin), autonomie (calque de l’anglais et de l’allemand à partir d’un hellénisme, analysé comme un hellénisme simple) ou loriot (occitanisme analysé comme une formation française).
- Les étymologies revues dans le cadre de notre monographie sur les russismes romans : ainsi chaman (germanisme analysé comme un russisme), cosmonaute et maximalisme (russismes analysés comme des formations françaises) ou morse (latinisme analysé comme un russisme).
Par respect pour le texte original, nous ne proposons pas de modifier le contenu du TLF. Il s’agirait simplement de permettre aux lecteurs d’accéder par hypernavigation à une version remaniée de la rubrique « Étymol. et Hist. » qui tiendrait compte des résultats de la recherche actuelle, à commencer par celle qui se réalise à l’intérieur du laboratoire. Bien évidemment, notre propos ne revient pas à « prendre le TLF en défaut », selon l’expression de F. J. Hausmann (cf. ZFSL 102 [1992], 225-236), mais s’inscrit dans une démarche de maintien de l’excellence d’un des produits phares de notre laboratoire. La conférence sera suivie d’un débat animé par Jean-Marie Pierrel et auquel tout le monde est invité à participer.
1. Données amicalement mises à notre disposition par Hiltrud Gerner.
Séminaire ATILF
Le vocabulaire politique aux 14e et 15e siècles : Constitution d’un lexique ou émergence d’une science ?
Olivier Bertrand (Ecole Polytechnique et ATILF/CNRS)
Vendredi 5 mars 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Présence de la Lorraine dans la lexicographie française de l’Ancien Régime
Isabelle Turcan (ATILF)
Vendredi 20 février 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Après avoir étudié dans quelle mesure la Lorraine fut présente, de façon modeste, dans les dictionnaires imprimés sous l’Ancien Régime avant la naissance du Dictionnaire […] de Trévoux, nous montrerons que c’est véritablement dans ce grand ensemble sériel imprimé à diverses reprises tout au long du XVIIIe siècle (1704-1771) que la Lorraine rayonnera, à divers titres, dans l’Europe francophone des Lumières, grâce à des rédacteurs et éditeurs qui ont osé entrer en concurrence avec le Dictionnaire de l’Académie française pour représenter l’usage réel d’une langue française enracinée dans une culture et ouverte au monde.
Séminaire ATILF
Le fabuleux destin du lexique français en judéoespagnol (en comparaison avec les gallicismes de l’espagnol standard)
Béatrice Schmid (Université de Bâle)
Vendredi 6 février 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Il s’agit, de plus, d’une époque de bouleversement culturel. Depuis le milieu du XIXe siècle, une modernisation et une ouverture vers le monde occidental se manifestent à une vitesse vertigineuse. En raison du prestige de la culture française et grâce au réseau d’écoles francophones établi par l’Alliance Israélite Universelle, les nouvelles idées et la vie moderne entrent dans le monde des séfarades avec un accent français, ce qui, naturellement, se fait remarquer aussi dans la langue. Au début du XXe siècle, la francisation linguistique parvient à un tel degré que Haïm V. Sephiha parle de « judéo-fragnol » pour désigner ce judéo-espagnol moderne. L’influence française affecte tous les niveaux de la langue, pourtant c’est dans le lexique qu’elle est la plus évidente. La modernisation de la langue et l’élaboration des nouveaux registres langagiers s’accompagnent d’une occidentalisation ou « reromanisation » : non seulement le lexique français est la source principale pour l’enrichissement du vocabulaire, mais beaucoup de journalistes et d’écrivains font des efforts pour exterminer les turcismes et autres balkanismes en les remplaçant par des éléments provenant des langues occidentales « de la même mère », de préférence du français.
La conférence vise à présenter les différents aspects de la pénétration des éléments français dans le lexique judéo-espagnol et de les comparer aux éléments que l’espagnol standard a empruntés au français au siècle des lumières.
Séminaire ATILF
L’Iconophore dans les dictionnaires français des XIXe et XXe siècles
Thora van Male (Institut d’Etudes Politiques de Grenoble)
Vendredi 23 janvier 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Si quelques chercheurs français (principalement François Corbin) travaillent sur l’illustration documentaire du dictionnaire moderne, l’ornement semble avoir été laissé pour compte. Or, il existe un gisement d’une richesse considérable et inexploitée dans ce domaine, particulièrement dans la période située entre 1830 et 1950. La lexicographie française de cette période a fait preuve d’une rare créativité sur le plan iconographique. Elle a produit un corpus d’illustrations que j’appelle iconophores (iconophore: image dont le premier trait pertinent est constitué par la lettre initiale du nom de son référent), sans égal dans la culture lexicographique de l’Occident moderne.
Pour l’heure, seule à étudier systématiquement cette forme de paratexte lexicographique, il me semble souhaitable que ce vaste champ puisse être ouvert à d’autres chercheurs français et internationaux. Pour connaître les iconophores, ces illustrations lexicographiques qui me passionnent, consulter Le Monde2 du mois d’octobre.
Extrait visible sur :
http://www-sciences-po.upmf-grenoble.fr/fr/doc/iconophore.htm
Séminaire ATILF
Les structures du TLF
Ruth Radermacher (Université de Strasbourg)
Vendredi 9 janvier 2004 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Ce projet de thèse, qui était au départ une enquête sur l’histoire du dictionnaire TLF, vise à faire ressortir les spécificités de cet ouvrage, notamment les progrès que l’équipe de Nancy a effectués dans différents domaines de la lexicographie. Une sorte d’exégèse du contenu nous paraît souhaitable, afin d’instruire les utilisateurs sur le profil particulier et les possibilités offertes par cet outil, d’éclairer les différentes options prises au sein de l’équipe et de montrer les apports et les limites de l’utilisation de l’informatique dans un projet lexicographique. On verra que le TLF se distingue nettement de ses homologues. Ce n’est donc pas un dictionnaire comme les autres.
L’exposé s’articulera en trois parties. On commencera par une comparaison détaillée du TLF à son prédécesseur, le Dictionnaire alphabétique et analogique de la Langue Française. De toutes les caractéristiques révélées à travers cette approche, on n’approfondira que deux : la rubrique Etymologie et Histoire et les exemples.
Historique 2003 des séminaires de l’ATILF
Séminaire ATILF
Corpus électronique des plus anciens documents linguistiques de la France : le département de la Meuse
Anne-Christelle Matthey (Université de Zurich/FEW)
Vendredi 5 décembre 2003 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
1° Les 240 chartes du département de la Meuse (comprises entre 1226 et 1270).
2° Les derniers développements informatiques attachés au projet en général (critères d’édition, lemmatisation, interrogations linguistiques).
3° L’étude du phénomène de la préstandardisation du français, qui peut se dégager des résultats d’analyse linguistique (notamment lexicale) des chartes meusiennes.
« Une thématique similaire de celle abordée dans le cadre de ce Séminaire se trouve développée dans Matthey (Anne-Christelle), à paraître. « Corpus électronique des Plus Anciens Documents Linguistiques de la France: le cas du Département de la Meuse », in: Pusch (Claus D.)/Raible (Wolfgang) (éd.), Actes 2. Freiburger Arbeitstagung zur Romanistischen Korpuslinguistik (Université Albert-Ludwig Fribourg-en-Brisgau, 11-13 septembre 2003), Tübingen, Narr, 2005. »
Séminaire ATILF
La géographie linguistique : entre régularité et histoire
Marie-Guy Boutier (professeur à l’Université de Liège, directrice de l’Atlas linguistique de la Wallonie)
Vendredi 5 décembre 2003 | 10h30-12h00
Université de Nancy 2, Bâtiment B salle B10 (1° étage)
Il nous semble qu’on peut la définir comme la plus « facile » et la plus « parlante » des disciplines relevant de la linguistique historique. C’est du moins ce que nous tenterons de montrer en partant de notre expérience concrète de rédactrice de l’Atlas linguistique de la Wallonie.
Après avoir brièvement rappelé les fondements de la géolinguistique et quelques concepts traditionnels de cet art, puis présenté l’Atlas linguistique de la Wallonie et le mode particulier de rédaction de cet atlas (qui tient aussi du dictionnaire historique), nous expliciterons la façon dont nous concevons le travail (ou le jeu ?) du géolinguiste.
Le géolinguiste manipule des objets linguistiques à la fois nombreux, homogènes, explicites et strictement attribués. Il construit grâce à eux des figures hiérarchisées (types) visant à rendre compte de leur organisation (régulière ou singulière) en même temps qu’à déceler des figures plus générales pouvant expliquer d’autres configurations d’objets analogues.
Ces quelques principes et leur application concrète seront explicités grâce à la lecture de quelques cartes de l’ALW.
Séminaire ATILF
Déja comme mot du discours
Denis Paillard (Laboratoire LLF – UMR 7110, Université de Paris 7)
Vendredi 3 octobre 2003 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
– quels sont les critères qui permettent de distinguer déjà adverbe de déjà mot du discours ?
– y a-t-il une sémantique commune à déjà adverbe et déjà mot du discours ?
– comment définir la portée de déjà mot du discours ?
– déjà mot du discours apparaît dans différentes positions : position initiale, position médiane, position finale. Quels sont les facteurs qui déterminent telle ou telle position ? Quels sont les effets de sens propres à telle ou telle position ?
– déjà peut être en position détachée (à l’écrit entre virgules) ou non détachée (sans virgules), cette différence de ponctuation étant corrélée, à l’oral, à une différence intonative. On cherchera à montrer que cette différence a priori anodine, correspond en fait à une différence de portée. La description de déjà mot du discours sera faite dans le cadre du format de description élaborée dans le cadre d’un projet russe-français, dont je présenterai les principales notions (définition « en langue » des mots du discours, mise en évidence de deux sémantiques discursives : sémantique de la pertinence et sémantique de l’adéquation, reformulation discursive, polysémie des mots du discours) Ci-dessous on trouvera un tout premier corpus illustrant certains emplois de déjà.
(1) Elle a d’autant moins d’excuses que déjà, en 66, juste avant Sedan, elle avait failli épouser un Hollandais, presque un Prusco.
(2) Juin tirait à sa fin, et déjà il faisait sur Paris une chaleur accablante.
(3) Le fioul n’a pas encore touché la première plage que déjà la machine judiciaire s’est mise en marche.
(4) … Les petites virent leurs parents se diriger vers la chambre, et la peur leur glaça les joues, le nez et jusqu’aux oreilles. Déjà, ils touchaient le bouton de la porte, lorsqu’ils entendirent un sanglot derrière eux. C’était Marinette qui ne pouvait plus retenir ses larmes, tant elle avait de frayeur et de remords aussi.
(5) Antonio toucha le chêne. Il écouta dans sa main le tremblement de l’arbre. C’était un vieux chêne plus gros qu’un homme de la montagne, mais il était à la belle pointe de l’île de Geais, juste dans la venue du courant, et, déjà, la moitié de ses racines sortaient de l’eau.
(6) Il n’acheva pas sa phrase, car, déjà, l’homme ne l’écoutait plus.
(7) Geneviève- dit-elle – cette vilaine pensée n’est pas digne de toi. Je suis sûre que déjà tu en as honte…
(8) …Et puis tu vas être plongé jusqu’au cou dans la politique, tu n’auras plus une minute à toi. Déjà tu te plains de manquer de temps pour ton roman….
(9) Allez vous en ! Déjà que vous avez perdu la guerre, vous n’allez pas nous faire tuer par dessus le marché.
(10) C’est la première fois de ma vie que je dîne avec un comte. Vous êtes le comte comment déjà ?
Séminaire ATILF
TILT : Réalisations actuelles
Ann Pourchot et Stéphanie Biquillon
Vendredi 26 septembre 2003 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
TILT est mené dans le cadre du Programme Technolangue dont l’objectif est le développement, l’adaptation et l’intégration des outils logiciels linguistiques afin de traiter de gros volume de données, pour répondre aux nouveaux besoins de la société en matière de recherche d’informations.
Le projet TILT vise à construire un corpus du français technique utilisé dans les normes AFNOR et d’aligner ce corpus sur son équivalent anglais, et à fournir les ressources indispensables au développement d’applications linguistiques ( assistance à la traduction, recherche d’informations, indexation, constitution automatique de résumé, …).
Pour mener à bien ce projet, différentes tâches ont été effectuées.
Dans un premier temps, nous avons été amenés à apporter une solution pour convertir des fichiers PDF au format XML. Nous avons donc mis en place une application automatisant cette conversion. Puis, nous avons évalué les résultats en sortie de conversion afin de valider les fichiers XML.
Dans un deuxième temps, nous avons recherché un étiqueteur dans le cadre d’une demande de l’AFNOR. En effet, il est très important pour eux d’étiqueter les normes afin de permettre la recherche d’informations, l’indexation, etc.
Enfin, nous avons effectué un re-balisage du format XML-AFNOR au format XML recommandé par la TEI.
Séminaire ATILF
Coup de projecteur sur le DNPS : dictionnaire et colloque
Danuta Bartol et Henri-Claude Grégoire (ATILF)
Vendredi 5 septembre 2003 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les 13/14/15 novembre prochains aura lieu, à Nancy, un colloque international sur le thème « Langues et sociétés de l’Europe moderne » organisé conjointement par Nancy 2 (H. Cl. Grégoire/D. Bartol) et l’ATILF. Il a pour but de mettre en lumière un projet de dictionnaire des notions politiques et sociales (le dnps). Le séminaire du 5 septembre, à l’ATILF (10h30), permettra aux gens du laboratoire de faire un peu mieux connaissance avec l’équipe du dnps et son projet de dictionnaire et de colloque.
Séminaire ATILF
Détection et correction des erreurs orthographiques des textes arabes non diacritisés
Achit Abdelmadjid (ATILF)
Vendredi 13 juin 2003 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Le thème de mon stage au niveau du laboratoire ATILF Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française, concerne le développement d’un détecteur / correcteur d’erreurs orthographiques pour des textes arabes non diacritisés. La détection se fera selon deux modes distincts et la correction nécessitera la coopération de l’utilisateur. Ce genre d’application peut s’avérer utile pour la vérification et l’évaluation de la qualité des ressources linguistiques textuelles arabes (corpus de textes) ou dans le contexte de la GED (Gestion Electronique des Documents) où on peut même songer à l’incorporer comme un module dans un logiciel intégré de GED. Et dans le cadre du projet du Trésor de la Langue Arabe TLA, on peut d’ores et déjà penser à l’utiliser comme outil ad hoc pour vérifier les textes non diacritisés saisis manuellement ou bien provenant d’une numérisation de documents papiers avec OCR arabe en vue d’être intégrés dans le TLA. Sachant entre autre, que ce genre d’applications peut traiter sous certaines conditions du texte français.
L’étude conceptuelle a permis d’établir la possibilité d’envisager deux types d’applications:
- Application locale
- Application Web Server basée sur les scripts CGI (Common Gateway Script) sous Apache Sever
qui conviendrait à un environnement Intranet / Internet.
Du point de vue implémentation, cela s’est concrétisé sous forme de deux applications l’une tournant en local et l’autre permettant pour le moment la détection des erreurs orthographiques en ligne au travers d’un formulaire.
Au cours de mon exposé, j’aurais à faire une brève présentation de ce qu’est le domaine du traitement automatique des langues naturelles TALN et en particulier le domaine de la détection/correction d’erreurs orthographiques et puis en second je parlerais de la langue arabe, de ses particularités et de l’analyse morphologique du lexique arabe. Ensuite, je présenterais l’étude conceptuelle de cette application et en dernier, je terminerais ma présentation avec une démonstration.
Séminaire ATILF
Les champs sémantiques multilingues unifiés
Sébastien Haton (ATILF)
Vendredi 6 juin 2003 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Comme lexie de référence, nous avons choisi le verbe français abandonner car il semble « faiblement » polysémique alors que le nombre de ses traductions est considérable. Pour leur recensement, nous utilisons la méthode de la fusion des données [cf. PLOUX, 1997] : en plus des traductions du verbe recueillies dans la partie français-langue cible des dictionnaires bilingues, nous avons récupéré les verbes en langue cible pour lesquels abandonner est une traduction proposée. Le recensement effectué, les traductions sont organisées dans un tableau en fonction de critères discriminatoires pertinents (des constructions syntaxiques aux variations contextuelles). Nous obtenons ainsi des micro-paradigmes de traduction pour chaque « sens » de la lexie.
Un des constats majeurs de cette étude préliminaire est qu’il existe entre les emplois de la lexie d’origine et d’autres mots de la langue source des liens qui émergent via le paradigme de traductions. Or, ces nouveaux mots possèdent leurs propres paradigmes de traductions qui créent de nouveaux liens et ainsi de suite. Ce va-et-vient incessant rend rapidement impossible une approche séquentielle du problème. Aussi, il nous paraît nécessaire de représenter conjointement tous les emplois des lexies en langue source qui sont en relation avec la lexie à traduire. Ainsi, nous constituons un paradigme lexical autour de la notion d’abandon qu’il sera possible de confronter aux paradigmes de traductions. De même, chaque traduction proposée vient généralement « se positionner » sémantiquement entre deux lexies (ou davantage) dans la langue source, comme le font apparaître les dictionnaires bilingues que nous avons consultés.
Pour représenter nos données, nous proposons la création de champs sémantiques multilingues unifiés, dirigés par un réseau qui fait apparaître les liens sémantiques entre les lexies d’une même langue autant qu’entre celles de langues différentes. Chaque unité du réseau est porteuse de ses propres informations linguistiques, tandis que les liens font apparaître les données qu’elle partage avec les autres unités auxquelles elle est reliée au sein du graphe.
Ces champs permettront de construire des dictionnaires bilingues ou multilingues en utilisant n’importe quelle langue présente dans le graphe comme langue source. Elle donnera également accès au champ sémantique d’abandon sur des critères élargis et motivés.
Séminaire ATILF
Biconsonantisme et homonymie du lexique arabe
Youssef Ayache
Vendredi 16 mai 2003 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Je commencerai mon exposé en explicitant les notions de “racine” et de “famille de mots” dans le domaine arabo-sémitique, puis je présenterai de manière très succincte le cheminement et les résultats de la recherche sur la bilitarité, avant d’aborder, enfin, l’intérêt de ces résultats pour le traitement des homonymes en lexicographie arabe et pour l’élaboration d’une nouvelle nomenclature des racines.
Séminaire ATILF
Etude de graphes lexicaux à partir d’un dictionnaire électronique
Bernard Victorri et l’équipe LaTTICe
Jeudi 13 mars 2003 | 14h00-16h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Extraction d’informations à partir du TLFi et modélisation d’informations lexicales
ATILF
Jeudi 13 mars 2003 | 10h00-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Calcul du sens d’unités polysémiques à l’aide de FRANTEXT
Bernard Victorri et l’équipe LaTTICe
Mercredi 12 mars 2003 | 15h00-17h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
La vision du monde de l’homme médiéval à partir de quelques mots et contextes d’ancien et de moyen français, confrontée aux connaissances actuelles
Hiltrud Gerner et Marc Chaussidon (ATILF)
Vendredi 7 mars 2003 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Dans la deuxième partie, nous proposons, à partir de quelques vedettes du lexique, une sélection thématique et illustrée d’exemples, que nous confrontons aux connaissances de notre époque telles qu’elles se présentent dans des ouvrages de vulgarisation scientifique et dans la base Frantext moderne. Les thèmes abordés sont : la terre – les planètes – les étoiles – les météorites ; ce dernier thème étant un pont vers la discipline de Marc Chaussidon (Centre de Recherches Pétrographiques et Géochimiques Nancy -UPR CNRS) qui interviendra ponctuellement pour donner le point de vue actuel des sciences de l’univers.
Séminaire ATILF
Analyse linguistique automatique des listes dans les documents structurés
Véronika Lux (ATILF)
Vendredi 28 février 2003 | 14h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
1. placer un nouveau récipient sous le bec de la cuve,
2. procéder à un nettoyage rapide et automatique du panier.
Dans le contexte de documents structurés (e.g. XML, HTML) où les listes sont marquées avec un balisage particulier, nous avançons quelques propositions pour prendre en compte leurs particularités, afin d’en améliorer l’analyse syntaxique. Nous présentons la solution technique mise en œuvre avec les ressources disponibles au Centre de Recherche de Xerox (langage de transformation de structures et analyseur linguistique).
Séminaire ATILF
Base lemmatisée d’ancien français et Répertoire des formes graphiques occurrentes: histoire d’une fusion
Pierre Kunstmann (professeur à l’université d’Ottawa, responsable du laboratoire de français ancien)
Jeudi 20 février 2003 | 14h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Post-scriptum : Le site du LFA se trouve à www.uottawa.ca/academic/arts/lfa On peut consulter le premier essai de la BLAF sur le site: direx.ca de la compagnie hulloise DIREX, qui en a conçu l’interface.
Télécharger la présentation des activités de recherche de Pierre Kunstmann (PDF)
son CV : http://www.uottawa.ca/academic/arts/lfa/chercheurs/kunstmann.html
Séminaire ATILF
MOSAÏQUE LORRAINE, Observation des patois lorrains romans à partir de quelques cartes de l’ALLR (Atlas linguistique et ethnographique de la Lorraine romane)
Claude Michel
Vendredi 7 février 2003 | 10h30-14h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Syntagmes à sens différentiel de la forme adjectif+nom ou nom+adjectif
Fabienne Baider
Vendredi 17 janvier 2003 | 10h30-14h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Le point de départ est un corpus élaboré par Marina Yaguello contenant une dizaine de couples (nom, adjectif) tels que « femme légère »/ »homme léger », « femme honnête »/ »homme honnête ». Marina Yaguello (1978) a constaté que de tels syntagmes avaient un sens différentiel. L’axe de symétrie des sens de ces syntagmes correspondrait majoritairement à la distinction socioculturelle établie entre les référents « homme » et « femme ».
La question creusée dans cet exposé concerne l’existence, l’origine et la formalisation éventuelle de ce sens différentiel. La méthodologie adoptée est basée sur la constitution et l’étude de corpus, essentiellement extraits de la base FRANTEXT et de dictionnaires en ligne. Les requêtes ont porté sur les noms « homme » et « femme », mais ont du être restreintes aux couples de la forme (homme+adjectif) et (femme+adjectif). La présentation se fera en cinq temps:
(a) l’établissement de l’existence effective de ce sens différentiel à partir d’un corpus d’occurrences en synchronie;
(b) l’évolution diachronique des adjectifs, constituant de ces syntagmes : une distinction semble devoir être établie entre les syntagmes pour lesquels le sens différentiel n’est apparu que progressivement (par exemple ceux formés avec l’adjectif « léger » chez Ronsard) et des syntagmes pour lesquels la différence existait déjà en latin (par exemple ceux formés avec l’adjectif public) ;
(c) le rôle de la syntaxe et notamment la question de l’ordre respectif du nom et de l’adjectif : la distinction sémantique parallèle à l’ordre de ces constituants semble avoir disparu au profit d’une distinction basée sur une distinction socioculturelle concernant le référent nominal (femme honnête/honnête femme) ;
(d) le degré de lexicalisation : aujourd’hui, la plupart des syntagmes de la forme (homme+adjectif) ou (femme+adjectif) évoqués par Marina Yaguello semblent fortement lexicalisés, une telle évolution pose la question de l’intérêt d’une modélisation dans le cadre l’approche compositionnelle du sens ;
(e) le rôle du socioculturel dans l’existence du sens différentiel constaté de ces syntagmes et sa formalisation: Rastier propose d’ajouter l’élément socioculturel de « faiblesse » dans le sémantisme du nom « femme » ; Comment une approche compositionnelle, par exemple modélisée dans le cadre du lexique génératif, pourrait tenir compte d’un tel constituant sémantique ?
Séminaire ATILF
De l’étude de la polysémie logique à un projet de recherche centré sur la sémantique lexicale et le traitement automatique des langues
Evelyne Jacquey (ATILF)
Vendredi 10 janvier 2003 | 10h30-14h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
1.Questions abordées durant le doctorat essentiellement et la méthodologie adoptée. Le domaine est celui de la sémantique lexicale dans le cadre du traitement automatique des langues. Le sujet d’étude est la polysémie logique, un cas particulier d’ambiguïté lexicale.
a.Propriétés L’ambiguïté lexicale se conçoit généralement pour des lexèmes affichant au moins deux sens « lexicaux » sémantiquement liés. Les lexèmes relevant de la polyémie logique, par exemple le mot « livre », possèdent aussi cette première propriété (le mot « livre » a au moins deux sens lexicaux : il dénote un contenu informationnel, « le dernier livre de Semprun », ou un objet physique, « le livre qui est dans mon sac »). Cette catégorie de d’ambiguïté lexicale possède deux propriétés supplémentaires. La première est la coprédication : plusieurs sens d’un lexème ambigu coopèrent dans une même phrase « j’ai le dernier livre de Semprun dans mon sac ». La seconde est la variation possible dans l’interprétation de la quantification : « j’ai relié tous les livres qui était dans mon sac » (« tous les » porte sur le sens physique de « livre ») ou « je n’ai traduit aucun des livres de Semprun » ("aucun des » porte sur le sens informationnel de « livre »).
b.Modélisation Les propriétés particulières des lexèmes relevant de la polysémie logique posent des questions spécifiques si l’on se place du point de vue du traitement automatique des langues : en particulier, la question du nombre d’objets désignés pour chacun des exemples quantifiés et la question de l’accès à ces objets via le contenu sémantique des lexèmes qui les désignent. Dans le cadre du doctorat, j’ai proposé une modélisation, utilisant des extensions du lambda-calcul simplement typé, pour représenter les calculs sémantiques en présence.
2.Travaux que j’aimerais mener au sein du laboratoire Ils resteront centrés sur l’étude et la modélisation en sémantique lexicale et traitement automatique des langues, mais ils vont diversifier, tant du point de vue des questions étudiées, que de celui des méthodologies adoptées. Par souci de concision, je n’en présenterai qu’un seul : vérification des propriétés des lexèmes relevant de la polysémie logique sur la base du TLFI et de FRANTEXT. J’essayerai de répondre à quelques questions qui me semblent fondamentales :
a.comparaison des trois propriétés attestées dans la littérature linguistique avec les définitions du TLFI
b.comparaison des trois propriétés attestées dans la littérature linguistique avec des corpus extraits de FRANTEXT
c.adéquation, extensions nécessaires ou infirmation de ces propriétés
Par ailleurs, je développe avec d’autres chercheurs divers travaux liés à la sémantique lexicale et la modélisation de ce type de connaissances dans le cadre du traitement automatique des langues.
d.sémantique lexicale, morphologie dérivationnelle et modélisation : soumission d’un article avec Fiammetta Namer à la conférence internationale « Représentations du sens linguistique », Montréal, mai 2002 et soumission d’un autre article au workshop international « Second International Workshop on Generative Lexicon », Genève, Avril 2002
e.sémantique lexicale et inférence en génération automatique de textes avec Claire Gardent : Groupe de travail GENI (travail sur les définitions extraites du TLFI pour quelques verbes de construction, collaboration possible avec Gérard Reb, coopération déjà avec Josette Lecomte pour les objets du TLFI et Gilles Souvay pour le tagger de Brill), Inférence pour la génération de réponse à des questions de compréhension et modélisation en sémantique plate du contenu des questions et des textes sur lesquels les questions sont posées.
f.sémantique lexicale et résolution d’anaphore avec Susanne Alt : constitution d’un corpus d’anaphores non directes et mettant en jeu un nom prédicatif ambigu entre un sens processif et un sens résultatif, évaluation de la pertinence du contenu sémantique d’un tel type de nom prédicatif pour faciliter la résolution de l’anaphore.
Historique 2002 des séminaires de l’ATILF
Séminaire ATILF
Grammaire du dictionnaire / dictionnaire de la grammaire: pour une nouvelle complémentarité conceptuelle
Gérard Reb (Université de Strasbourg)
Mardi 10 décembre 2002 | 14h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Fil directeur: la formalisation de la grammaire et la formalisation du dictionnaire permettent la formalisation du sens.
Le problème: il importe de valider l’hypothèse que les langues naturelles sont «compilables»; et donc de construire une grammaire non contextuelle.
Séminaire ATILF
Résumé automatique multilingue tenant compte de la thématique du texte
Abderrafih Lehmam (Pertinence Mining)
Vendredi 6 décembre 2002 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Le dictionnaire, élément pivot, assistant l’homme dans le traitement de la langue
Michael Zock (Limsi-CNRS)
Lundi 25 novembre 2002 | 14h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Tout le monde s’est déjà trouvé dans la situation suivante : on cherche un mot (ou le nom d’une personne) que l’on connaît, sans être en mesure d’y accéder à temps. Les travaux des psychologues montrent que les personnes se trouvant dans cet état savent énormément de choses sur le mot recherché (sens, nombre de syllabes, etc.), et que le mot avec lequel ils le confondent lui ressemble étrangement (lettre ou son initial, catégorie syntaxique, champ sémantique, etc.). Par ailleurs, l’analyse des erreurs de discours spontané révèle que les mots sont stockés sous deux modes: par la forme (sons ou graphèmes) et par le sens. Ceci étant, on pourrait imaginer un programme tirant bénéfice de cet état de fait, afin d’assister un locuteur ou rédacteur à (re)trouver le mot qu’il a sur le bout de la langue.
Notre argument concernant l’accès par la forme est fondé sur l’hypothèse suivante : ce qui empêche d’accéder au mot recherché est une certaine ressemblance formelle (graphème ou phonème) avec le mot cible. Etant donné que celle-ci est souvent due à une confusion ou inversion de graphème(s) ou phonème(s), nous pouvons nous servir du même mécanisme en l’inversant pour (re)-trouver le mot que le producteur avait sur le bout de la langue : nous permutons des phonèmes ou des syllabes, puis nous sélectionnons les candidats vraisemblables. Tout en ayant quelques caractéristiques propres, la méthode utilisée est proche de celle utilisée pour la correction orthographique. Notre argument concernant l’accès par le sens est fondé sur l’idée que le dictionnaire mental est un vaste réseau dont les mots sont les nœuds et les liens les associations activées en les entendant (ou en les voyant). Retrouver un mot consisterait donc à entrer dans ce réseau, puis suivre les liens. Si l’accès par la forme est implémenté, l’accès par le sens reste à construire. Cependant, avant de se lancer il serait bon de trouver une réponse aux questions suivantes :
- quels sont ces liens entre les mots ou concepts? Les inventaires existants sont très incomplèts.
- parmi ces liens, lesquels sont les plus fréquemment utilisés par les êtres humains? En d’autres termes, quels liens faut-il mettre dans un dictionnaire?
- peut-on automatiquement identifier la nature et la fréquence des liens? Autrement dit, est-il possible/raisonnable d’avoir recours à l’analyse de corpus?
Télécharger « L’ordinateur assistant l’être humain … » (format PDF)
Séminaire ATILF
Linguistique variationnelle historique et traitement informatique de textes: présentation d’une méthode d’analyse
Harald Völker (Université de Berlin)
Vendredi 8 novembre 2002 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
L’anthroponymie en Lorraine
Aude Wirth (ATILF – CNRS / Université Nancy 2)
Vendredi 4 octobre 2002 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Cette intervention se veut une introduction à cette discipline ; elle présentera de façon concrète les méthodes de travail et les différents outils de recherche sur les noms de personnes en s’appuyant sur des exemples tirés de documents originaux et inédits. A partir de ceux-ci seront ensuite esquissées les principales caractéristiques du système anthroponymique lorrain à travers le temps (noms uniques, doubles, triples, catégorisation, fixation en noms de famille, etc.) ainsi que les apports de cette science à d’autres disciplines, qu’elles soient linguistiques ou non.
Séminaire ATILF
L’intonation du français
François Lonchamp (ATILF – CNRS / Université Nancy 2)
Vendredi 4 septembre 2002 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
– création des mots prosodiques, composés d’un mot lexical (substantif, verbe, adjectif…) et du ou des mots grammaticaux qui le précèdent (déterminants, auxiliaire, prépositions …).
– création des groupes prosodiques, composés d’un ou plusieurs mots prosodiques, et obéissant à deux contraintes principales
1 – contrainte d’eurythmie: tous les groupes prosodiques doivent avoir un nombre de syllabes sensiblement égal, de l’ordre de 7 syllabes pour un débit modéré
2 – contrainte syntaxique: aucun groupe prosodique ne peut être constitué exclusivement d’un ‘frère droit’ et de son ‘oncle’ sur l’arbre syntaxique de la phrase
– Le dernier groupe reçoit une intonation terminale (contour de finalité), et les groupes qui précèdent un contour de continuation majeure. exemple : Il a décidé de passer son permis cet été mots prosodiques (il a décidé) (de passer) (son permis) (cet été) groupes prosodiques: la règle d’eurythmie suggère le découpage (il a décidé de passer) (son permis cet été), mais la règle syntaxique l’interdit car le second groupe est constitué exclusivement d’un ‘frère droit’ (complément du verbe ‘passer’) et son ‘oncle, le circonstant ‘en été’, ce qui impose le découpage non eurythmique (il a décidé) (de passer son permis) (cet été) Nous terminerons cet exposé par une revue rapide de quelques structures non canoniques: dislocation à gauche et à droite, présentatif, opposition thème-rhème.
Séminaire ATILF
Etude lexicale et modélisation de la polysémie verbale dans une perspective multilingue
Sébastien Haton (ATILF – CNRS / Université Nancy 2)
Vendredi 5 juillet 2002 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
La prise en compte initialement très large des facteurs jugés pertinents pour le passage d’une langue à l’autre nous oblige à réfléchir sur la nécessité de simplifier les modèles précités. Une des solutions envisagées consiste à intégrer les unités verbales dans un réseau sémantique multi-dimensionnel dont l’algorithme est essentiellement basé sur le calcul de la distance sémantique entre les mots ainsi que sur la mise en relation des traits implantés pour chacun d’entre eux. Nous montrerons comment cette méthode permet en apparence de régler le problème de non-parallélisme lexical entre les langues.
Séminaire ATILF
Les expressions verbales figées dans quatre variétés du français (Belgique, France, Québec, Suisse : projet « BFQS »)
Jean Klein (Université de Louvain-la-Neuve)
Vendredi 7 juin 2002 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
1° déterminer les expressions communes aux quatre variétés, soit les expressions BFQS;
2° ajouter au corpus du français "standard" les expressions inusitées en France;
3° établir des sous-catégories d’expressions communes à certaines variétés (BF, BQ, BS, FS, FQ, BQS, etc), sans oublier la variété F ("francisme") à ne pas confondre avec le français "standard". Le but final du projet est de réaliser un dictionnaire (électronique et en version papier) des expressions verbales figées du français et d’en fournir une classification syntaxique.
Séminaire ATILF
L’édition d’un texte dialectal du XVIIIe siècle : problèmes lexicographiques
Fernand Carton (Université Nancy 2)
Vendredi 3 mai 2002 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Informatiser un dictionnaire ancien, ou comment rétroconvertir un document structuralement chaotique: le cas du Dictionaire critique de la langue française de Jean-François Féraud (Marseille, Mossy 1787-1788, 3 vol.)
Fernand Carton (Université Nancy 2)
Vendredi 5 avril 2002 | 10h30-12h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Comment enrichir l’information phraséologique du TLF ?
Franz-Josef Hausmann (Université d’Erlangen)
Vendredi 8 mars 2002 | 11h00-12h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Les grands dictionnaires de langue français, le TLF et ses contemporains : images, analyses et prospectives
Jean Pruvost (Université de Cergy-Pontoise)
Vendredi 11 janvier 2002 | 11h00-12h30
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Proposer ensuite, de manière volontairement imprudente, sans autocensure, diverses pistes pour continuer la magnifique entreprise représentée par le TLF pourrait constituer un second objectif. J’essaierai au passage de lister les attentes de tous les publics potentiels, qu’il s’agisse du dictionnaire papier, d’hier, ou du dictionnaire sur support électronique, d’aujourd’hui et de demain. Les perspectives sont ici à appréhender dans la double dimension, lexicographique et dictionnairique.
Enfin, dans un troisième temps, en partant d’exemples concrets, je souhaiterais évoquer ce que j’ai dénommé " la triple investigation ", une sorte de preuve par neuf pour un dictionnaire de langue, et un type de mise en abyme, qui puisse permettre une exploitation encore plus efficace d’un grand dictionnaire de langue comme le TLF. Un propos un peu sibyllin que j’espère rendre clair lors de notre rencontre.
Quelques ouvrages personnels ou dirigés qui pourront entre autres servir d’appui : Dictionnaires et nouvelles technologies (PUF, 2000) Les dictionnaires de langue française (PUF, Que sais-je ?) (à paraître en décembre) Les dictionnaires de langue française, Dictionnaires d’apprentissage, Dictionnaires spécialisés de la langue, Dictionnaires de spécialité (H. Champion, 2001)
Historique 2001 des séminaires de l’ATILF
Séminaire ATILF
Présentation de la théorie de la grammaticalisation et des recherches actuelles dans ce domaine
Bernard Combettes (ATILF)
Vendredi 7 décembre 2001 | 11h00-12h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
– Illustration par quelques exemples :
+ l’évolution des modalisateurs ("en principe", "de toutes façons")
+ l’évolution des introducteurs de topique ("pour ce qui regarde", "en ce qui concerne")
Séminaire ILD&ISTC
Gestion de données terminologiques
Alan Melby (Brigham Young University – Provo) et Kara Warburton IBM (Toronto)
Lundi 12 novembre 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle A008
Kara Warburton, terminologue à IBM (Toronto), présentera les différentes ressources terminologiques utilisées à IBM comme exemple des problèmes de gestion de données terminologiques en milieu industriel: glossaires unilingues traditionnels, bases de données terminologiques, lexiques bilingues pour la traduction , et listes de termes préscrits, parmi d’autres. Elle démontrera les stratégies possibles pour adapter une base de données terminologiques aux besoins de différents utilisateurs et elle abordera quelques problèmes de compatibilité entre les données lexicographiques et les données terminographiques.
14h00-15h00 | Alan Melby – Formats normalisés de terminologie pour l’industrie de la localisation
15h00-15h20 | discussion
15h20-15h30 | Pause
15h30-16h30 | Kara Warburton – Gestion des thésaurus et terminologie dans un grand groupe industriel : le cas d’IBM
16h30-17h00 | Discussion
Séminaire ATILF
De l’universel à la langue et retour par les choses dans la lexicographie française (1798-1890)
Jacques-Philippe Saint-Gérand (ATILF)
Vendredi 26 octobre 2001 | 11h00-12h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les titres associent volontiers désormais les deux déterminations d’universel et de langue, dans un souci évident de brouiller cette distinction de la langue et des choses au profit de la seule exhibition de nomenclatures toutes plus exhaustives les unes que les autres, ou souhaitant tout du moins l’être… Cette distinction méthodologique, que nos collègues d’outre-Rhin résument dans l’expression de Wörter und Sachen, pose en effet la question du rapport chronologique de l’une à l’autre. La langue et les mots préexistent-ils aux choses qu’ils vont servir à définir, ou, inversement, est-ce l’existence empiriquement constatée des choses qui justifie la production d’entités lexicales spécialement conformées à leur désignation ?
Pour certains lexicographes, il s’agit d’exposer par là une ambition nominaliste, dont la finalité est celle de permettre à l’utilisateur d’embrasser la totalité du monde en projetant sur l’infini de sa diversité les rets d’un lexique qui lui soit co-extensif. Illusion, prétention, utopie, aveuglement ? peut-être… Restent les témoignages de Boiste (1800 – 1857), Rolland (1812), Gattel (1812 – 1841), Rochette (1819), Nodier et Verger (1826), Raymond (1829), de Poitevin même en 1856, jusqu’au Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse (1866-1876)…
Pour les autres, la précision de dictionnaire de langue française, venant appuyer en sous-titre l’intitulé Dictionnaire universel, suffit à exposer sinon à justifier l’idée selon laquelle les mots, singulièrement en français, constituent des nomenclatures capables d’épuiser la richesse du monde empirique.
Le projet présenté ici voudrait définir la place du concept d’universalité dans le dictionnaire de langue français du XIXe siècle, et son rapport au type du dictionnaire général. La langue française, par sa nature – ce que les prédécesseurs nommaient son génie – est-elle apte à embrasser toute la diversité de cet universel que les progrès du monde contemporain ne cessent d’étendre à l’infini ? Autrement dit, le dictionnaire universel est-il destiné à rassembler la langue de tous, ou est-il un outil dont la finalité est de propager un lexique unique et de délimiter un lexique unique qui exprimerait toute la langue ? L’universalisation lexicale est-elle alors conçue comme un fait de diffusion d’un lexique modélisé, ou comme le processus de fusion d’un nombre indéfini de lexiques particuliers ? Sommes-nous alors en présence d’une démultiplication ou d’une somme de lexiques ?
Voilà qui nous renvoie à la distinction jadis énoncée par Alain Rey entre fonction normative et fonction descriptive des dictionnaires. Cette répartition des fonctions jette une lumière neuve sur l’opposition théorétique de d’Alembert entre les dictionnaires de choses et les dictionnaires de langue ; mais elle ne résout pas la difficulté que constitue dans ce panorama l’irruption du prédicat universel. Bernard Quemada a d’ailleurs noté cette aporie de la description en soulignant que c’est la qualification problématique d’universel qui a justement permis à d’Alembert de formuler historiquement l’opposition qui le rendit célèbre : " introduite en France par Furetière, la dénomination de dictionnaire universel rallia le plus grand nombre d’adhésions dans la mesure où elle impliquait une nomenclature étendue. Elle fut utilisée par tous les types de contenus lexicographiques, plus particulièrement au XVIIIe siècle pour les dictionnaires de termes techniques dont le vocabulaire connaissait une extension jusque là sans exemple " (p. 165)…
On voit ici le poids accordé à la question de l’extension de la nomenclature dans la définition du dictionnaire universel. La fin du XVIIIe siècle et les premières années du XIXe, seraient-elles donc le moment d’une succession typologique définie de façon fonctionnelle, ou bien devrions-nous considérer qu’il s’agit là d’une évolution terminologique recouvrant des réalités complexes et imbriquées mettant en relation le langage, la pensée du langage et l’univers extra-linguistique ? Est-il alors pertinent de situer l’universalité du seul côté de l’extension de la nomenclature ? Et ne serait-il pas plus judicieux d’envisager plutôt la question du côté de la destination du dictionnaire et des réponses métalexicographiques qu’il propose ? La masse documentaire à traiter ici, fournie par le seul XIXe siècle saisi dans une définition extensive, est abondante et l’on commencera dans ce séminaire à en examiner les premières caractéristiques.
Séminaire ATILF
Présentation de ses orientations de recherche
Susanne Alt-Salmon (ATILF)
Vendredi 12 octobre 2001 | 11h00-12h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ATILF
Du nom de famille au surnom, du surnom au lexème. Ou l’inverse. L’aventure lexicographique du projet PatRom
Jean Germain (Université de Louvain-la-Neuve)
Vendredi 5 octobre 2001 | 11h00-12h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Titres de références :
- Kremer (Dieter) (coord.), 1997. Dictionnaire historique de l’anthroponymie romane (PatRom). Présentation d’un projet, Tübingen, Niemeyer.
- Cano González (Ana María)/Germain (Jean)/Kremer (Dieter) (éd.), 2004. Dictionnaire historique de l’anthroponymie romane. Patronymica Romanica
(PatRom). Volume II/1. L’Homme et les parties du corps humain (première partie), Tübingen, Niemeyer (il reste cinq volumes à paraître)
Séminaire ATILF
Le Dictionnaire des gallicismes de l’espagnol et les bases de données textuelles en langue espagnole
André Thibault (Université de Strasbourg)
Vendredi 7 septembre 2001 | 11h00-12h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Soutenance de DEA
La négation en patois lorrains de Meurthe et Moselle et des Vosges, dimensions morpho-syntaxiques.
Christelle Millot
Vendredi 29 juin 2001 – 10h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | LANDISCO
Séminaire ATILF
La représentation du français à la lumière de la notion de « patrimoine linguistique » : le cas du Québec
Claude Poirier (Trésor de la langue française au Québec)
Mardi 12 juin 2001 | 11h00-12h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Par ailleurs, l’apparente assurance que paraissent traduire chez les Québécois leurs productions artistiques et même lexicographiques a comme contrepartie une indécision chronique concernant les choix normatifs et une inquiétude quant à la survie de leur langue en Amérique du Nord. Cette conférence posera comme hypothèse que cette situation complexe découle d’une méconnaissance de l’histoire du français québécois, ce qui engendre une analyse erronée de la nature de cette variété. Le français du Québec est-il un rameau du français, comme on l’a proclamé, ou un rejeton? Adopter la seconde hypothèse, comme le fera le conférencier, c’est ouvrir des perspectives nouvelles pour ce qui est de la représentation qu’on peut se faire de ce français d’Amérique, et peut-être aussi quant aux orientations à privilégier pour l’avenir du français comme langue internationale.
Séminaire ATILF
Le Dictionnaire des régionalismes du français ou la fin d’un dialogue de sourds
Pierre Rézeau (ATILF)
Vendredi 8 juin 2001 | 11h00-12h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Or la pratique et la confrontation de ces deux ensembles amènent vite à constater le manque flagrant de dialogue entre eux. Il devient non moins évident que : la prise en compte des standards de la lexicographie générale doit être un principe de base de la lexicographie différentielle (dans le choix de la nomenclature, dans l’élaboration des définitions, dans l’indication des marques d’usage) ;
les dictionnaires généraux ont beaucoup à puiser dans les travaux de lexicographie différentielle pour améliorer leur description du français (définition, aire géographique, exemplification, histoire).
À l’aide de nombreux exemples, on montrera comment le Dictionnaire des régionalismes de France, fruit d’une double pratique lexicographique (générale et différentielle), a su faire dialoguer ces deux ensembles au bénéfice d’une meilleure description du français.
Séminaire ILD&ISTC
Le temps en lambda-DRT typée
Pascal Amsili (TALANA, Paris 7)
Jeudi 7 juin 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Séminaire ILD&ISTC
Une grammaire d’unification d’arbres pour une analyse topologique de l’allemand
Kim Gerdes (LATTICE, Université de Paris 7)
Jeudi 31 mai 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Je formalise un concept traditionnel en linguistique germanique, le modèle topologique, dans lequel les mots sont placés dans des séquences préfigurées de cases, qui peuvent être emboîtées les unes dans les autres. Nous appelons la structure résultante une hiérarchie de domaines topologiques. Cette structure de domaines peut être vue comme arbre syntagmatique représentant exclusivement l’ordre et le groupement de mots, fournissant ainsi des interfaces naturelles avec la structure prosodique et avec la structure communicative (travail en collaboration avec Sylvain Kahane).
Je m’intéresse à modéliser le lien entre la sous-catégorisation, que je représente dans un arbre de dépendance syntaxique, et l’arbre topologique dans un formalisme d’arbres lexicalisés. Le formalisme de grammaire d’arbres adjoints (TAG), construisant une structure syntagmatique habituelle, n’est pas suffisamment puissant pour représenter le modèle topologique. Il faudra aussi permettre, de manière restreinte, la sister adjunction et l’éclatement d’une entrée lexicale en plusieurs arbres (TAG ensembliste). Le résultat est un formalisme d’unification d’arbres qui permet facilement d’obtenir tous les ordres de mots possibles et leurs structures topologiques pour un arbre de dépendance (arbre de dérivation) donné. La complexité de l’algorithme d’ analyse est d’ordre O(n3+2k), n étant le nombre de mot, et k le nombre de noeuds mis en jeux dans une configuration non-projective.
Séminaire ILD&ISTC
Un modèle théorique d’inférence de structures sémantiques et discursives dans le cadre de la génération automatique de textes
Laurent Roussarie (LATTICE, Université de Paris 7)
Jeudi 17 mai 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Séminaire ATILF
L’édition électronique et l’analyse linguistique de sources documentaires françaises du Moyen Âge à l’aide du langage script TUSTEP
Martin Glessgen (Université Marc Bloch, Strasbourg)
Vendredi 4 mai 2001 | 11h00-12h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
M. Gleßgen présentera l’état d’avancement des travaux : structuration du balisage, routines d’édition et d’interrogation lexicologique (et graphématique). Par ailleurs, il essaiera de décrire les objectifs d’histoire linguistique qui ont déterminé les choix des textes et des méthodes : les chartes, textes originaux, doivent permettre d’établir, au moins en partie, le réseau des scriptoria de la France médiévale. Celui-ci pourra servir à son tour de référence pour l’étude de textes littéraires d’ancien et de moyen français : il est important d’identifier la place qu’occupe un témoin textuel dans le diasystème historique selon des paramètres d’espace, de temps, de prestige social et de fonctions communicatives.
Enfin, M. Gleßgen présentera brièvement le langage script TUSTEP à l’aide duquel les programmes sont élaborés. L’exposé conduira à une réflexion sur les problèmes méthodologiques sensibles que soulève, à l’heure actuelle, la linguistique de corpus dans l’historiographie linguistique et sur le niveau d’exigence qu’elle doit atteindre : la conservation de données à long terme, la transparence de l’encodage et l’élaboration d’une épistémologie pour cette nouvelle discipline.
Séminaire ILD&ISTC
Quelle est la nature des objets lexicaux auxquels s’appliquent les opérations morphologiques ?
Françoise Kerlevoux
Jeudi 26 avril 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Séminaire ILD&ISTC
Alexandre Dikovsky (IRIN, Université de Nantes)
Jeudi 19 avril 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Lors de l’analyse syntaxique, la discontinuité détruit le principe de programmation dynamique qui est à la base de tous les algorithmes polynômiaux d’analyse. Elle pose aussi problème de l’interprétation sémantique car la structure syntaxique rompue n’est pas bien adaptée aux définitions récursives compositionnelles.
Il existe plusieurs solutions partielles de ce problème : une approche transformationnelle, une approche, basée sur le contrôle de la montée des groupes dans les arbres syntaxiques, une approche logique basée sur le calcul des séquents avec la commutativité ponctuelle, etc. Aucune ne donne de solution véritablement efficace en terme de complexité. Nous proposons une nouvelle approche à ce problème en termes de dépendances syntaxiques locales et explicites, et de valences (positives pour les gouverneurs, et négatives pour les dépendants). La saturation des valences correspond à l’établissement de dépendances longues discontinues.
Nous trouvons des critères de décidabilité d’une telle saturation élégants de point de vue mathématique, simples à réaliser et qui s’accordent bien avec la complexité réelle de déplacement des constituants dans les langues naturelles.
Séminaire ILD&ISTC
Synoterm : un outil d’aide a l’acquisition de relations sémantiques spécialisées a partir de ressources lexicales
Thierry Hamon (Université de Villetaneuse)
Jeudi 29 mars 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Séminaire ILD&ISTC
Construire une unité lexicale : plus qu’une simple question de forme
Georgette Dal (UMR 8528 » SILEX » et GDR 2220, CNRS & Un. Lille 3)
Jeudi 22 mars 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Dans un second temps, j’exposerai dans ses grandes lignes le projet MorTAL mené avec Nabil Hathout, Chritian Jacquemin et Fiammetta Namer, et dont la partie émergée est une base de données constructionnelles enrichies d’informations sémantiques.
Dans un dernier temps, je montrerai comment le TAL peut tirer bénéfice d’une telle appréhension des phénomènes constructionnels.
Séminaire ILD&ISTC
MAT – A Machine Aided Translation System
Dr. K. Narayana Murthy (Dept. of Computer and Info. Sciences, University of Hyderabad)
Mercredi 14 mars 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle A006
MAT is a parser based translating system – it works at sentence level, not word by word. MAT uses the UCSG (Universal Clause Structure Grammar) parsing system developed at the University of Hyderabad, India. A quick overview of UCSG parsing system will be included here for completeness. MAT is intended to assist human translators in primarily two ways. Firstly, it generates raw translations quickly. Secondly, it provides many useful tools such as on-line dictionaries, thesaurus, morphological analyser and generator, and a variety of post editing tools. The talk includes a quick view of these tools using examples.
Séminaire ILD&ISTC
Modélisation de la langue par une correspondance sens-textes
Sylvain Kahane (LATTICE, Université Paris 7)
Jeudi 8 mars 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Conférence U.F.R. de langues et littératures étrangères
Übersetzung und Linguistik im engeren Sinne. Quasi una fantasia
Jörn Albrecht (directeur de l’Institut de Traduction et d’Interprétariat de l’Université de Heidelberg, R.F.A.)
Jeudi 22 février 2001 | 18h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | salle B 10
Exposé en allemand.
Conférence U.F.R. de langues et littératures étrangères
La formation des traducteurs dans les instituts universitaires en Allemagne et ailleurs
Jörn Albrecht (directeur de l’Institut de Traduction et d’Interprétariat de l’Université de Heidelberg, R.F.A.)
Jeudi 22 février 2001 | 16h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | Bâtiment B | salle B 10
Exposé en français.
Séminaire ILD&ISTC
Une analyse thématique fondée sur l’amorçage
Olivier Ferret (CEA Saclay DTI/SIIA/GPST)
Jeudi 22 février 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Séminaire ILD&ISTC
Méthodologie informatique des produits de l’INaLF
Jacques Dendien (ATILF, ex INaLF-Nancy)
Jeudi 11 janvier 2001 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
1) outils divers : gestion des expressions régulières étendues, tris par B-arbres, conjugaison et fléchissement des mots de la langue française, lemmatisation, etc.
2) Interfaces WWW : gestion automatique de la notion de session et des espaces disque serveur associés, collecte de formulaires, menus déroulants à base de technologie Java, etc.
3) Système de gestion de bases textuelles structurées : fabrication de bases à compacité optimale, fonctions d’accès aux objets atomiques (mots), fabrication d’objets textuels arbitrairement complexes et de leurs moteurs de recherche, compilateur de langage de requête et de grammaires formelles.
Compte tenu du volume de cet ensemble, seuls seront présentés les caractéristiques les plus saillantes du point 3 :
– Indexation des objets atomiques et fonctions d’accès : la méthode d’indexation présentée est mathématiquement optimale et génère des index hyper-compacts gage de hautes performances.
– Théorie des objets textuels complexes et des moteurs de recherche : cette théorie propose une formulation mathématique des objets textuels et des moteurs de recherche. En dépit de son apparente simplicité, elle débouche sur la possibilité de combiner les objets textuels entre eux pour aboutir à des objets d’une complexité arbitrairement élevé dont le moteur de recherche est automatiquement disponible.
Cette théorie débouche également sur son implémentation informatique (les différentes classes d’objets textuels) permettant de créer un univers indéfiniment extensible, par la réalisation de nouvelles classes conformes à un modèle abstrait (notion de d’objet textuel natif). Elle permet également d’introduire du " savoir linguistique " à différents niveaux (adjonction de constructeurs à des classes existantes, réalisation de " classes savantes ", mise en oeuvre des grammaires formelles).
Historique 2000 des séminaires de l’ATILF
Séminaire ILD&ISTC
Présentation des produits de l’INaLF
Jacques Dendien (ATILF, ex INaLF-Nancy)
Jeudi 14 décembre 2000 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Les mardis de l’INaLF
Le webcourrier : nouvelle messagerie sur la toile
Zina Tucsnak (ATILF, ex INaLF-Nancy)
Mardi 12 décembre 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ILD&ISTC
Dépendance, précedence et contraintes
Denys Duchier (Université de Sarrebrück)
Jeudi 7 décembre 2000 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Les langues, comme l’Allemand, où l’ordre des mots est relativement libre posent des problèmes aux approches basées sur les grammaires syntagmatiques. Les grammaires de dépendance qui ne font pas d’hypothèse de projectivité offrent une alternative séduisante qui permet de rendre compte plus directement et simplement de ces structures syntaxiques. Néanmoins elles posent deux défis:
(1) le traitement efficace de l’analyse syntaxique
(2) l’expression des contraintes sur l’ordre des mots
Je présente une approche basée sur les contraintes qui aborde ces deux points. La première partie publiée à MOL6 formule une caractérisation axiomatique formelle des arbres syntaxiques admissibles. Cette formulation possède également une lecture en tant que programme par contraintes pour laquelle on obtient une implantation efficace basée sur la propagation des contraintes. Cette formulation ignore l’ordre des mots.
La seconde partie est un travail en cours et propose une infrastructure formelle qui permet de construire une structure arborescente semi-ordonnée parallèle à la précédente et qui impose un ordre partiel sur les mots. Ces deux structures sont mutuellement contraignantes: nous appelons la première l’arbre de dépendance (ID tree), et la seconde, l’arbre de précédence (LP tree). Elles sont duales, ont des formulation similaires, et sont traitées par les mêmes techniques de propagation des contraintes. J’illustrerai cette approche en montrant son application au traitement du complexe verbal en Allemand.
Une implantation prototype a été réalisée en collaboration avec Ralf Debusmann dans le language Oz de programmation par contraintes concurrentes.
Les mardis de l’INaLF
Lexicographie bilingue des « mots de la communication »
René Métrich et Eugène Faucher (Université de Nancy 2)
Mardi 28 novembre 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Séminaire ILD&ISTC
Robust Extraction of Grammatical Relations
John Carroll (University of Sussex)
Jeudi 23 novembre 2000 | 14h00
Vandoeuvre-les-Nancy | LORIA | salle B013
Grammatical relations constitute a level of linguistic representation – intermediate between traditional syntax and semantics – that has been found to be useful in applications such as information extraction and multilingual information retrieval. I describe a system for high coverage, accurate extraction of grammatical relations from unrestricted English text, and discuss a number of linguistic application systems (including anaphor resolution, word-sense disambiguation, and subcategorisation extraction) that I and others have recently developed that make use of these extracted relations.
Information
Réunion d’information et discussion
Jean-Marie Pierrel (ATILF, ex INaLF-Nancy)
Mercredi 8 novembre 2000 | 14h00
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
2. Le projet ILD&ISTC du plan Etat – Région
3. le projet de CNRT en "ingénierie educative"
Les mardis de l’INaLF
La catégorisation des textes
Jacques Maucourt (INaLF)
Mardi 24 octobre 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Démonstration
Présentation du TLFi
Pascale Bernard (INaLF)
Mercredi 4 octobre 2000 | 14h30
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les mardis de l’INaLF
Les dictionnaires d’autrefois
Chantal Finlay et Zina Tucsnak (INaLF)
Mardi 5 juillet 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les mardis de l’INaLF
Le féminin n’est pas neutre
Marie-Josèphe Mathieu (INaLF)
Mardi 20 juin 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les mardis de l’INaLF
PatRom : une méthodologie
Eva Buchi et Carole Champy (INaLF)
Mardi 16 mai 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les mardis de l’INaLF
Les matériaux d’origine inconnue du FEW
Jean-Paul Chauveau (INaLF)
Mardi 11 avril 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les mardis de l’INaLF
Extension du féminin en français. Les incertitudes de la langue
Nicole Cholewka
Mardi 28 mars 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les mardis de l’INaLF
Un générateur de formes flexionnelles : portée, applications
Jean-René Reimen
Mardi 7 mars 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les mardis de l’INaLF
La nouvelle présentation de l’INaLF sur la toile
Gilles Souvay (INaLF)
Mardi 29 février 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les mardis de l’INaLF
Dictionnaire des formes du français classique
Marc Papin (INaLF)
Mardi 2 février 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les mercredis de l’INaLF
Les travaux et les projets relatifs au Français préclassique
Monique Chauvet, Marthe Paquant et Françoise Henry (INaLF)
Mercredi 12 janvier 2000 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Historique 1999 des séminaires de l’ATILF
Les mercredis de l’INaLF
Connaissance et Rayonnement du Dictionnaire de Trévoux (1704-1771)
Isabelle Leroy-Turcan (INaLF)
Mercredi 15 décembre 1999 | 13h15
Nancy | Campus Lettres et Sciences Humaines | ATILF | Bâtiment CNRS | Salle Paul Imbs
Les mercredis de l’INaLF
La nouvelle philologie
Bernard Cerquiglini (INaLF)
Mercredi 8 décembre 1999 | 13h15
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